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Le matin | Maroc | 11/02/2011
Une pléiade de professionnels de la santé, de juristes, avec la présence du Président du tribunal et du procureur du Roi, ainsi que d'ouléma, y ont assisté, afin de discuter de l'importance et de la légalité du don d'organes et tissus humains, pour la sauvegarde des vies humaines, et des contraintes rencontrées et perspectives visées. «Nous avons effectué depuis le début de cette campagne, deux greffes rénales et 46 greffes de cornées. Dont 34 achetées à la banque des yeux aux USA», explique Mohamed Said Belqadi, spécialiste dans la santé publique, chef des divisions des affaires professionnelles au CHU de Marrakech. Et d'ajouter «Notre objectif, est que les gens comprennent l'importance de faire des dons d'organes, pour que nous puissions faire cette année 100 greffes de cornées et dix greffes rénales. Sans devoir les acheter à l'étranger, si c'est possible». Lors de cette conférence qui s'est déroulée pendant la journée du vendredi 11 février à la faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech, ont intervenu plusieurs professeurs et chirurgiens dans différentes spécialités, sans oublier les témoignages marquants et très émotifs de certains patients greffés.
«Cette journée de greffe est la première du genre à Marrakech, il nous a semblé vital, de sensibiliser les gens aux dons d'organes, vu tout le bénéfice qu'ils peuvent apporter aux patients qui en ont besoin», souligne Mohamed Said Belqadi. Les expériences de greffes ont eu lieu, aussi bien au CHU Marrakech qu'au CHU Casablanca. Les professeurs ont traité les cas de donneurs vivants et de donneurs en état de mort encéphalique en expliquant la mort cérébrale dans tous ses états. Mohamed Said Belqadi, a bien précisé que, le lien de parenté facilite la volonté de faire des dons, mais les cas les plus compliqués c'est lorsqu'aucun parent n'est compatible avec le patient, «pour ce qui est de la greffe de cornées, nous avons beaucoup avancé depuis que nous avons signé la convention avec la banque des yeux aux USA. C'est impressionnant de voir des gens qui étaient aveugles, retrouver la vue grâce à une opération aussi simple que la greffe de cornées».
Par Hafsa Sakhi *
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