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Revue de presse

Médicament : le ministère de la Santé veut baisser les prix

Le matin | Maroc | 11/01/2011

L'augmentation de la marge bénéficiaire des pharmaciens sur les génériques est l'une des mesures phares préconisées par une étude du ministère. Comment rendre les médicaments plus accessibles à toutes les bourses? Voilà l'une des principales questions à laquelle le ministère de la Santé a voulu apporter une réponse à travers une étude commanditée auprès d'un cabinet international. Même si la ministre avait promis en novembre dernier de la rendre publique, l'étude en question reste toujours sous embargo.

Contacté, un responsable au cabinet de Yasmina Baddou a affirmé que le ministère attend toujours le moment opportun pour dévoiler les résultats. En attendant, des échos commencent déjà à filtrer. L'on annonce ainsi que l'enquête menée est arrivée à une conclusion selon laquelle les médicaments génériques constituent le moyen le plus à même d'alléger le fardeau très lourd que représentent les factures des pharmaciens sur les bourses des ménages. Cependant, le ministère n'avait-il pas déjà mené campagne pour encourager les patients à l'utilisation des génériques? Oui mais force est de constater que les résultats n'ont pas été très encourageants. Pourquoi ? Une simple opération de calcul montre bien que les pharmaciens dont des centaines connaissent actuellement des problèmes financiers n'y trouvent pas un grand intérêt. La nouveauté, c'est que les auteurs de l'étude ont préconisé d'augmenter la marge bénéficiaire des pharmaciens dans les médicaments génériques pour justement les encourager à les proposer aux clients.

Variation de marges

Autre constat de l'étude, la marge bénéficiaire des pharmaciens au Maroc est toujours fixée à 30%, quel que soit le médicament. Cette marge peut être dérisoire pour un sirop qui coûte 10 dirhams mais elle devient exagérée pour les médicaments de certaines maladies chroniques. Le Maroc serait ainsi l'un des pays adoptant encore ce système au monde. Comme solution, l'étude a recommandé d'opter pour une variation des marges bénéficiaires. Concrètement, cette mesure permettrait aux pharmaciens de gagner plus dans les génériques avec une marge plus importante et de gagner moins dans les médicaments onéreux avec des marges moindres. Le but est d'encourager les officines à privilégier les médicaments les moins chers mais également les industriels pour qu'ils produisent plus de génériques. Qu'en est-il alors des médecins ? Le ministère projette également de les encourager à prescrire des génériques. Seul bémol, de nombreux médecins n'ont pas confiance dans l'efficacité des génériques et préfèrent ainsi prescrire à leurs patients des princeps. Rassurer les praticiens sur ces médicaments, les responsables veulent instituer les études de bioéquivalence mentionnées dans le code de l'exercice de la pharmacie. Yasmina Baddou avait annoncé au Parlement que le décret d'application est en passe d'entrer en vigueur. La ministre a également déclaré que son département a demandé aux producteurs d'entamer la réalisation de ces études de bioéquivalence.

Assurance maladie

La baisse des prix n'est pas uniquement une revendication des patients, elle l'est également pour les régimes de couverture médicale. Des prix trop élevés font en effet pression sur ces régimes dont les caisses s'épuiseront très vite. Cette pression devient un obstacle majeur devant des projets destinés à élargir la couverture médicale pour toucher un plus grand nombre de Marocains. En l'état actuel des choses, l'AMO et le RAMED ne peuvent pas atteindre facilement tous les objectifs.

En raison de leur poids dans le secteur et de l'importance de leur mission, ces régimes sont actuellement représentés dans la commission chargée de fixer les fameux PPM sur les boîtes des médicaments (Prix Public Maroc). D'autres départements ministériels sont présents dans la commission qui a annulé le quasi monopole exercé par le ministère de tutelle auparavant sur cette question. Mais cela demeure tout de même insuffisant puisque la révision des prix des médicaments nécessite également celle des procédures de fixation des prix régies par des lois dépassées de l'avis même des responsables. Sur ce plan, de mesures devraient également être prises pour mettre à jour la procédure en vigueur au Maroc. De nouveaux textes seraient déjà prêts en attendant leur adoption finale. Le Maroc se dotera également d'une agence spéciale dont le projet de loi est actuellement au Secrétariat Général du Gouvernement pour gérer le secteur à l'instar de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et la «Food and Drug Administration» (FDA) aux Etats-Unis.

Prix de vente public

Les prix des princeps étaient fixés au Maroc selon celui pratiqué dans les pays d'origine. Autrement dit, un médicament produit par un laboratoire américain est commercialisé au Maroc au même prix fixé aux Etats-Unis d'Amérique. Pour changer la donne, les prix seront définis selon les tarifs pratiqués dans un certain nombre de pays similaires au Maroc et dont les prix des médicaments sont relativement moins chers. A noter que le rapport d'une commission parlementaire marocaine avait créé la polémique. Les résultats du rapport montraient que les prix pratiqués au Maroc sont nettement plus chers par rapport à d'autre pays en Europe et dans le monde arabe. Les prix des 14 princeps retenus par les parlementaires sont supérieurs de 31 à 189 % par rapport à un pays maghrébin comme la Tunisie. De même, les prix de 11 produits parmi les 14 retenus sont 30% plus élevés au Maroc en comparaison avec la France, réputée comme étant l'un des pays européens où les médicaments sont les plus chers.

Repères

Exception

Le Maroc est l'un des pays qui fixe une même marge de 30% pour tous les médicaments. Ainsi, un médicament du cancer déjà très cher devient encore plus cher si la marge de 30% est appliquée.

Flexibilité

La marge de 30% est élevée même pour les pharmaciens. Certains parmi ces derniers la revoient à la baisse de peur de perdre des clients.

Par Mohamed Badrane

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