Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Le matin | Maroc | 30/09/2006
Le nombre de décès par cancer, dans le monde, devrait passer de 7,6 millions en 2005 à plus de 11 millions d'ici 2030. Tous les nouveaux cas de cancer se produiront, dans une proportion de près de 80 %, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
«La coopération internationale est essentielle si nous voulons renverser le cours des choses», a déclaré le professeur Hakan Mellstedt, président de l'ESMO. L'une des sessions du congrès, et non des moindres, aura pour thème la prise en charge du cancer du sein qui touche 1 femme sur 10. Les spécialistes établiront également le lien entre ce cancer et celui de la prostate et les métastases osseuses. «Comment contrôler ces métastases ?» Telle est la question à laquelle tenteront de répondre les congressistes.
La thérapie commence d'abord par le traitement primitif du cancer, le plus souvent un cancer du sein ou de la prostate. Cela dit, il existe, également, des traitements qui s'attaquent directement aux métastases osseuses. Il s'agit notamment des molécules dites «biphosphonates», qui ont fait leur apparition dans les années 90. «Grâce à ces médicaments, la prise en charge des malades s'est considérablement améliorée. Nous pouvons prévenir un certain nombre de récidives, freiner l'évolution des métastases osseuses et soulager les douleurs qu'elles génèrent », affirme le Dr Habib, cancérologue à la clinique Al Azhar à Rabat et participant au congrès de l'ESMO.
Au Maroc, certains de ces médicaments sont disponibles. Le dernier en date a reçu son autorisation de mise sur le marché au mois de juin 2006 : c'est l'Ibondronate (ou Bondronat®), le seul de sa catégorie à présenter les formes injectable ou orale. Cette dernière est tout aussi efficace, et beaucoup plus simple à administrer. L'avantage est double : d'une part la qualité de vie des malades est nettement améliorée, car ils peuvent prendre leur traitement à domicile, avec un simple verre d'eau ; ils n'ont pas à subir des injections qui durent longtemps et peuvent être douloureuses.
D'autre part, les économies de santé sont énormes : sur l'hospitalisation, tant en termes de lit que de personnel, sur le matériel jetable de perfusion, etc. Egalement, l'effet antalgique des biphosphonates permet de réduire le nombre des séances de rayons, elles-mêmes très coûteuses. De plus, les effets secondaires de l'Ibondronate sont moins forts que ceux des autres biphosphonates.
Des études qui seront présentées au congrès de l'ESMO à Istanbul, montrent que l'Ibondronate présente moins de toxicité au niveau du rein que les autres biphosphonates.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.