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Le matin | Maroc | 12/10/2010
L'expérience du Centre en matière de coopération sud-sud est exemplaire. Depuis 5 ans, il a développé tout un réseau de partenaires, notamment en Mauritanie et en Congo Brazzaville. La visite dernièrement d'une délégation gouvernementale et médicale du Sénégal, du Congo Brazzaville et de la Mauritanie vient donner un second souffle à cette coopération, dans la perspective d'élargir son domaine à d'autres pays amis.
La visite a été l'occasion pour les responsables gouvernementaux dont le ministre de la Santé sénégalais Modou Diagne Fada, ainsi que pour les directeurs des CHU des pays concernés, de s'enquérir des progrès accomplis au niveau du Maroc en général et au niveau du CHU Ibn Sina tout particulièrement en matière d'utilisation de nouvelles techniques de prise en charge médicale et de gestion des établissements de santé publique. Elle s'est soldée par la signature de plusieurs protocoles d'accord, dont un avec le ministère de la Santé sénégalais, portant essentiellement sur la formation au Maroc du personnel médical sénégalais. « C'est un intense travail qui va être mené là-dessus. Des stages de formation seront organisés au CHU Ibn Sina au profit des médecins et infirmiers des pays partenaires, mais pas seulement. Les responsables de gestion sont tout aussi au collimateur, étant donné que les besoins en matière de la gestion des établissements de santé sont énormes. A cet égard, le CHU propose une aide technique dans les domaines de la gestion des ressources humaines, de l'élaboration de plans de formation continue, de la maintenance des systèmes informatiques…
Dans l'autre sens, des professionnels marocains seront envoyés aux pays impliqués dans cet échange afin d'aider à la bonne gestion des hôpitaux, ainsi qu'à la bonne pratique d'opérations chirurgicales », explique le Professeur Chefchaouni qui précise que la formation sera axée sur l'utilisation à bon escient de techniques de pointe dans la pratique chirurgicale (dialyse, radiothérapie…).
Le financement fait défaut
Bien qu'il y ait une réelle volonté de promouvoir la coopération Sud-Sud dans le domaine de la santé, le manque de fonds continue à entraver les actions dans ce sens. Qui dit coopération dit échange de stagiaires et de formateurs, ce qui nécessite des dépenses conséquentes relatives à leur déplacement et à leur séjour, entre autres billets d'avion, hébergement, etc. Pour couvrir ces frais, le CHU Ibn Sina dispose d'un budget de seulement un million de dirhams, fait savoir son directeur général le professeur Charif Chefchaouni Al Mountacer. Ce manque de ressources financières risque d'avorter bien des projets de coopération. A titre d'exemple, Chefchaouni évoque le protocole d'accord signé avec le CHU de Dakar qui n'a pas été activé jusqu'à présent à cause, justement, de l'absence des subventions de l'Etat.
Repères
Pays partenaires
Jusqu'à présent, le CHU Ibn Sina dispose de programmes de coopération avec trois pays africains : le Sénégal, la Mauritanie et le Congo-Brazaville.
Besoins
Les besoins signalés par les pays de l'Afrique du Sud dans le domaine de la santé ont trait surtout à la formation médicale, au transfert de technologies et à la gestion des hôpitaux.
Par Meriem Rkiouak
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