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Le matin | Maroc | 03/10/2010
Elle fut présidée par Mhamed Guerdouh, gouverneur de la province de Sidi Kacem en présence de Mohamed Drief, secrétaire général de la province, du président de l'assemblée provinciale, Abderrahmane Harfi, d'une pléiade de professeurs et de docteurs des départements ministériels de la Santé, de l'Education nationale, de l'Intérieur, des Affaires islamiques, des jeunes lauréats et les étudiants vétérinaires, des présidents des communes urbaines et rurales, ainsi que la contribution des associations professionnelles, des laboratoires et sociétés pharmaceutiques, de la presse et de toute autre structure ou organisme concerné par l'événement.
Prenant la parole, le gouverneur de la province a souligné à cette occasion que l'épidémiologie est une branche de la médecine qui étudie les facteurs influant sur la santé des populations. Les épidémiologiques ont pour fonction de collecter les données sur la maladie infectieuse à l'œuvre, sur le nombre des malades affectées, les origines socio-économiques de la pathologie, sa fréquence et ses répercussions temporelles et géographiques. Les données statistiques sont ensuite transmises au ministère de la Santé en vue de procéder à une planification et à une prise de décision sanitaire à l'échelon national. De son côté, le docteur Abderrahmane Marhaben, directreur régional de l'ONSSA, des régions de Rabat-Salé-Zemour-Zaire et Gharb Cherrada-Béni Hsen, a indiqué que la célébration de la journée mondiale a pour but de mieux faire connaître l'importance de cette zoonose majeure aussi bien chez l'homme que chez l'animal et les mesures de lutte nécessaires pour son contrôle et son éradication.
L'orateur a ajouté que le choix de la province de Sidi Kacem pour célébrer cette journée n'est pas le fruit du hasard, mais une grande volonté a été affichée par tous les acteurs départementaux concernés dans le cadre intersectoriel pour lutter contre cette zoonose majeure. A. Marhaben a conclu que les principaux axes de la stratégie adoptée pour la lutte contre cette maladie se résument en l'organisation des campagnes annuelles de vaccination et d'identification des chiens à propriétaire, l'abattage ciblé des chiens errants, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs du terrain .Pour protéger la santé publique et renforcer l'image du Maroc tant sur le plan touristique que sur le plan sanitaire, conjuguons nos efforts pour combattre la rage et soyons optimistes car l'objectif est noble et les compétences disponibles . Le professeur Mohammed Bouslikhane de l'IAV Hassan II a, quant à lui, souligné qu'au Maroc, le chien joue le rôle principal de vecteur et de réservoir de la rage chez l'homme et les animaux domestiques. A travers les expériences acquises lors de l'exécution du programme de lutte mis en place depuis des décennies, les principaux facteurs qui entravent ces programmes sont de 3 types :
A travers une expérience d'éducation sanitaire relative à la lutte contre l'hydatidose/échinococcose dans une région du Royaume pour laquelle le chien et l'homme sont des maillons essentiels, il était possible de dégager les éléments pratiques à considérer dans les programmes d'éducation sanitaire.
Le chien représente le réservoir principal du virus
Nul n'ignore que la rage est une maladie contagieuse à déclaration obligatoire en vertu du Dahir du 19 septembre 1977 et de l'arrêté ministériel du 7 janvier 2000 relatif aux mesures complémentaires et spécifiques pour la lutte contre la rage animale. Malgré les efforts consentis par les autorités vétérinaires marocaines, la rage animale continue de sévir de manière enzootie. En plus de son caractère zoonotique, la maladie touche toutes les espèces animales. Le chien représente à la fois le vecteur et le réservoir principal du virus. Au Maroc, on recense annuellement une moyenne de 20 cas de rage humaine. Chez les animaux, la maladie est répartie sur tout le territoire du Royaume avec une incidence annuelle de 400 cas. 39% des cas sont enregistrés chez l'espèce canine.
Repères
Recommandations
Intensifier et activer le rôle des comités provinciaux interministériels
Mise en œuvre des moyens nécessaires pour la lutte contre la rage d'une manière régulière à l'échelon régional et local
S'occuper de l’infrastructure telle que les décollages publics, les abattoirs afin de limiter le phénomène des chiens errants
Mise à niveau des collectivités locales particulièrement les BMH et leur équipement afin qu'ils puissent accomplir leurs missions dans le cadre de la lutte contre la rage (prise en charge des frais médicaux des personnes contagieuses…)
Par Ahmed BOUMEHDI
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