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L'Opinion | Maroc | 23/09/2006
En cas de maladies intestinales caractérisées par de fortes diarrhées,
le ministère de la santé distribuait de “l’eau salée”
susceptible de prévenir la déshydratation ... Autant de moyens
préventifs, de bonnes intentions envers les élèves, susceptibles
d’écarter la survenue de maladies graves ou de contagion.
Ces petits troubles sanitaires peuvent se développer, se propager et s’aggraver.
Certes, de nos jours, les parents sont plus conscients de l’utilité d’un vaccin et soucieux de la santé de leur progéniture, se débrouillant des “moyens de bord” pour entamer et finaliser ces “procédures”. Cependant, il ne faudrait surtout pas oublier les démunis, les insouciants et ceux qui ont des “trous de mémoire”. De temps à autre, une sensibilisation aux programmes de vaccination (pour ceux qui ne l’ont pas encore déjà fait), des brochures d’information reliant le ministère de l’éducation nationale et de la santé seraient bénéfiques et rafraichiraient la mémoire de bon nombre de citoyens.
Ces dernières années, la prévention médicale a évolué. Dorénavant, on ne se préoccupe plus des vaccins ni des petites épidémies occasionnelles dans les écoles. La conjonctivite peut se propager au sein des établissements scolaires sans qu’il n’y ait de soucis de la part des ministères. Les campagnes de sensibilisation visent l’hépatite, le sida, le cancer du col de l’utérus.. ; des maladies plus graves, ravageuses, meurtrières. Or, ces petits soins n’ont pas leur pareil pour une meilleure évolution de l’enfant des écoles publics.
Au sein des écoles privées, ce problème ne se pose pas. On exige à l’inscription à la maternelle la photocopie du carnet de santé, ce qui n’est guère opté par les établissements publics. Et dans le système privé également, on se soucie de plus en plus des difficultés de langage oral et/ou écrit détectés par l’orthophoniste, on recherche des troubles comme la dyslexie, des troubles comportementaux susceptibles de confronter l’enfant à un psychologue..
D’après les spécialistes, la dyslexie mène à l’illettrisme.
Ce qui referme la boucle de l’analphabétisme et assure le retour à l’envers. Son dépistage est l’apanage de la médecine scolaire.
Si l’on prend le “modèle” français, le seul suivi depuis des décennies au Maroc, plusieurs données sont à retenir. D’après les spécialistes : “La médecine scolaire a pour objectif de promouvoir la santé des élèves, leur bon équilibre, leur épanouissement et leur bonne insertion à l’école, dès l’entrée en maternelle. A l’école, au collège ou au lycée, le médecin scolaire est avant tout un médecin de prévention”.
Il suit les élèves tout au long de leur scolarité : Bilan de santé, mise en place d’un dossier de santé de l’élève, repérage des enfants en difficulté, dépistage des troubles du langage. Le contrôle des vaccinations, l’intégration des enfants handicapés ou malades ou encore la lutte contre la discrimination, le raquetage font également partie de ses missions. L’équipe médicale (médecin et infirmière) participe également à la surveillance de l’hygiène des locaux et de l’environnement scolaire. Et la famille est tenue de respecter ces obligations (vaccinations-justifications d’absence pour cause de maladie).
Le médecin scolaire exerce un rôle de formation et de sensibilisation
au sein des établissements scolaires.
Le médecin scolaire et l’infirmière sont parfois confrontés
au problème de maltraitance : violences physiques ou morales, sexuelles...
Le médecin scolaire doit être mis au courant des problèmes sanitaires : Asthme, diabète, épilepsie, troubles du comportement.
Et le rôle de l’enseignant - à travers le médecin scolaire est de noter les troubles du comportement d’un élève et d’en aviser le psychologue. Il se trouve parfois qu’il aurait mieux valu appeler le médecin scolaire, plus près des élèves et mieux renseigné sur leurs problèmes.
L’éducation nationale est concernée par le suivi de la santé des élèves dès lors que des problèmes d’apprentissage surgissent ou qu’ils puissent mettre les élèves en situation d’échec scolaire.
Bouteina Bennani
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