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Revue de presse

Cancer du col de l’utérus : «Le vaccin est l’un des outils de prévention»

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 18/09/2006

Selon le représentant de l'OMS au Maroc, Dr. Raouf Ben Ammar, l'enjeu principal du symposium international sur le cancer du col de l’utérus est de mettre en place une stratégie globale de lutte contre cette maladie. Entretien.

ALM : Quels sont les enjeux du symposium international sur la prévention du cancer du col de l’utérus, tenu les 15 et 16 septembre au Centre international de conférences Mohammed VI à Skhirat ?
Raouf Ben Ammar : Les enjeux sont énormes. Tout d'abord, il faut noter qu'une manifestation scientifique d'une telle envergure, rassemblant des professionnels et des experts de renom de plusieurs pays dans le monde, est un événement en soi. Ce symposium permettra de mobiliser l'opinion internationale sur un problème grave et prioritaire à savoir le cancer du col de l'utérus. Il constitue une occasion de mettre en commun des expériences qui peuvent être utiles dans l'élaboration des stratégies de prévention de cette maladie pour les pays en développement. Par ailleurs, cette manifestation permettra de situer la place que pourrait avoir le vaccin, qui est censé prévoir l'apparition du cancer du col utérin, dans les stratégies de prévention de ces pays. Sans oublier que c'est une rencontre qui pourra montrer combien il est utile et important de travailler avec la société civile et les ONGs comme l'association Lalla Salma.

Les laboratoires GSK et Merck ont développé les deux premiers vaccins de prévention du cancer du col utérin. Leur mise sur le marché est prévue pour l'an 2007. Comment l'Organisation mondiale de la santé (OMS) compte-t-elle favoriser l'accès des pays en développement à ces produits médicaux ?
Ces deux vaccins sont supposés à l'avenir prévenir la survenue du cancer du col utérin. Notons qu'ils sont toujours en période d'essai. Vu leur coût très élevé, ils seront inaccessibles à plusieurs pays en développement. Ceci ne veut pas dire que tant qu'on n'a pas accès au vaccin, il n'y a rien à faire pour prévenir la maladie. Au contraire, d'autres moyens existent et ont déjà démontré leur efficacité. En l'absence d'un vaccin, les pays d'Europe ont réussi à réduire l'incidence du cancer grâce aux méthodes classiques de dépistage. C'est pourquoi, l'OMS appelle les pays en développement à la mise en place d'une stratégie globale pour la mise en œuvre des moyens qui sont à notre portée tout en gardant la possibilité d'inclure plus tard le vaccin comme un autre moyen de prévention. En somme, le vaccin ne doit pas occuper une place prépondérante dans ce plan de lutte contre ce type de cancer. L'inaccessibilité au vaccin ne doit pas reporter la mise en œuvre des programmes classiques existants et qui ont démontré leur efficacité. Il faut savoir que le cancer du col utérin est une maladie qui a la particularité d'être maîtrisée. Les programmes préventifs et curatifs sont maintenant connus et à la portée des pays en développement. Il faut tout simplement les inclure dans les stratégies nationales de santé.
Par ailleurs, l'OMS prévoit d'entreprendre des négociations avec les producteurs pour réduire le coût et faire bénéficier toute la population. L'OMS lance à cette occasion un appel aux décideurs et à l'opinion internationale pour accorder à cette question plus d'importance et se mobiliser afin que ce nouveau moyen de prévention du cancer du col de l'utérus soit accessible à toute la population.

Que pouvez-vous nous dire quant aux relations de partenariat entre l'OMS et l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer ?
Les relations de partenariat entre les deux organisations sont très privilégiées du fait que la Princesse Lalla Salma met sa conviction et son engagement au service d'une cause du Maroc et celle de l'OMS. Pour l'Association Lalla Salma, la meilleure façon de concrétiser ses engagements est de s'attaquer à l'un des cancers les plus fréquents dans ces pays, mais vulnérable à une action des services de santé. Il faut noter que le cancer est une maladie qui était jusqu'ici trop négligée dans les programmes de santé des pays en développement. Aujourd'hui, il est temps de se mobiliser pour affronter ce problème et briser le tabou.

Khadija Skalli

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