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L'Opinion | Maroc | 03/03/2010
Le secteur des hydrocarbures a une capacité de stockage de 3.000.000 m3. Les surfaces boisées couvrent les forêts Bouskoura (1600 Ha), Mejjatia Ouled Taleb (1500 Ha) et à de la commune Ech-challalate (235 Ha) et Dar Bouazza (200 Ha). La région abrite aussi un intense trafic automobile, ferroviaire et aéronautique dont celui lié au transport des matières dangereuses. Aussi, le renforcement des moyens matériels et humains pour faire aux risques potentiels de la Région est toujours à l'ordre du jour.
Une Unité régionale d'intervention (URI), dotée de tous les moyens nécessaires, a ainsi vu le jour en 2009. C'est une unité qui se déploie dès que les moyens des premiers secours s'avèrent insuffisants pour lutter contre un sinistre. L'URL se présente alors renfort permettant ainsi aux casernes et postes de secours de l'agglomération de continuer à assurer la veille sur leurs territoires respectifs. Ces derniers ne sont déplacés qu'en cas où l'URI se trouve dépassée par l'ampleur du sinistre.
Toujours durant l'année écoulée, la politique de proximité visant la couverture des différentes zones de la ville et à réduire les délais d'intervention s'est aussi illustrée par l'ouverture d'un centre de secours à l'angle des avenues Mohammed VI et Abi Chouaïb Doukkali, dans l'arrondissement El Fida qui présente entre autres risques majeurs les effondrements de bâtiments vétustes et les feux de nombreux dépôts de marchandises et de grands marchés tel celui de Koréa.
Une première caserne de la Protection Civile à la province Nouaceur a été également lancée cette année en partenariat avec l'ONDA. Elle est chargée d'intervenir sur les sinistres que connaît cette province et d'épauler en cas de besoin l'équipe d'intervention de l'Aéroport Mohammed V. Aucune caserne n'existait pas auparavant dans cette province et c'étaient les casernes de Médiouna, Aïn Chok ou Hay Hassani qui, en fonction de la proximité de l'une ou de l'autre, intervenaient à Nouaceur.
De même, dans le cadre d'une convention de partenariat entre le Conseil de la Région du Grand Casablanca et le Commandement régional de la Protection Civile, visant à doter la région des moyens matériels nécessaires pour faire face aux différents risques auxquels elle est exposée, de nouveaux équipements d'intervention et de sauvetage ont été livrés en 2009. Ces nouveaux équipements comptaient des premières au niveau national. C'est le cas d'un camion citerne d'une capacité de 6000 litres, doté d'une lance-canon pouvant être dirigée par télécommande à une distance de 400 m ainsi que d'autres matériels dont des pompes dorsales de lutte contre l'incendie dans certains environnements. Comme nouvelles ambulances livrées, on en trouve une qui dispose d'un système de purification de l'air et de destruction des germes par rayons UV. Des motos pompes nouvelle génération, des pompes flottantes pouvant aspirer 30 m3 d'eau/heure, une pompe remorquable d'une puissance de 120 m3/h, des équipements de radio-transmission ainsi que des terminaux GPS figuraient aussi parmi les équipements livrés cette année.
Pour revenir au thème de la Journée mondiale de la Protection Civile, le Secrétariat général de l'Organisation Internationale de Protection Civile (OIPC) a rappelé que la médecine de catastrophe est une médecine d'extrême urgence, où chaque minute compte, qui s'exerce dans un environnement difficile compte tenu des risques persistants, et qui est dominée par l'afflux massif et brutal de victimes qu'il faut trier.
Afin d'assurer à chaque victime les meilleurs soins possibles dans les plus brefs délais, la médecine de catastrophe suppose à la fois une technique médicale maitrisée, et une organisation et une tactique opérationnelle parfaitement réglée. Un grand nombre de victimes signifie inévitablement une multitude d'intervenants différents (sapeurs-pompiers/protection civile, police, Croissant Rouge, autorités administratives et judiciaires, services sociaux, etc.), qu'il faut impérativement hiérarchiser, contrôler et coordonner afin qu'ils interagissent efficacement. Autrement dit la médecine de catastrophe ne s'improvise pas. Elle réclame une compétence qui ne peut s'acquérir que dans le cadre d'un enseignement théorique et d'une formation pratique de haut niveau.
Conscient de cette exigence, l'OIPC, dont l'action principale porte sur la formation en protection civile, se déclare n'est pas restée inactive en la matière puisqu'elle propose depuis plusieurs années des sessions de formation consacrées à la médecine de catastrophe ouverte aux médecins et infirmiers des services de protection civile de ses Etats membres. Cet effort se poursuivra en 2010 puisque deux sessions de formation sur ce thème sont d'ores et déjà programmées, annonce l'organisation.
C'était aussi l'occasion pour l'OIPC de réaffirme son engagement à soutenir, au niveau international et national, toutes les initiatives conduisant le plus grand nombre de professionnels à améliorer leurs compétences afin qu'ils soient mieux à même d'affronter la catastrophe avec le savoir faire indispensable.
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