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Libération | Maroc | 16/02/2010
«Notre pays dispose actuellement de tous les moyens et technologies thérapeutiques nécessaires au traitement du cancer du sein ; le seul problème persistant, c’est que ces moyens restent très onéreux et ne sont donc à la portée que d’une catégorie de patients, notamment ceux issus de milieux aisés ou ceux qui disposent d’une mutuelle et d’une assurance couvrant des risques élevés », a expliqué cet expert.
En chiffres, les registres de cancer de Casablanca réalisés en partenariat avec l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) et l’OMS, pour les années 2004, 2005 et 2006, font état de quelque 30.500 nouveaux cas de cancer au Maroc, toutes catégories confondues, dont 36% de cas de cancer du sein, soit 120 nouveaux cas par an.
Autre remarque inquiétante, selon les spécialistes, le cancer du sein est classé le premier au Maroc et peut toucher des femmes dont la moyenne d’âge est comprise entre 45 et 65 ans, alors que cette moyenne est un peu élevée en Europe et se situe à 55 ans. 60% de ces cancers sont constatés à des stades nécessitant des thérapeutiques lourdes.
Quant aux risques, ils peuvent être liés à des facteurs familiaux, au mode de vie, au stress, à la sédentarité, l’obésité, l’alimentation, l’alcool. Des études récentes ont démontré que cette tumeur mammaire peut être causée aussi par le tabagisme.
Sur l’importance scientifique de cette rencontre, le professeur Samlali a fait savoir qu’elle revêt à la fois une importance académique dans la mesure où elle s’insère dans le cadre de la formation post-universitaire parmi des cancérologues, des spécialistes et des généralistes, et puis scientifique compte tenu de la pertinence et de l’actualité des thèmes choisis et des experts présents. Les discussions ont porté particulièrement sur les nouveaux moyens de diagnostic de cette maladie, les méthodes d’alléger la chirurgie, ainsi que sur l’approche thérapeutique et radio- thérapeutique. Etant donné le coût excessif du traitement, M. Samlali s’est félicité du choix opéré par le Royaume, celui d’instaurer une Assurance maladie obligatoire (AMO), qui actuellement peut assurer jusqu’à 100% de la prise en charge des patients cancéreux.
Il ne faut oublier non plus les grandes actions que mène l’ALSC dans le pays, surtout pour la vulgarisation de la culture du dépistage précoce, à travers les campagnes de communication et de sensibilisation, le renforcement et l’amélioration de l’infrastructure thérapeutique et l’offre de médicaments coûteux au profit des malades nécessiteux.
Pour nombre de spécialistes, « prévenir mieux que guérir». C’est pourquoi, ils estiment nécessaire voire impératif pour les femmes âgées de 45 ans et plus de se faire dépister de manière régulière et d’effectuer des mammographies tous les deux ans.
Mohamed RAMI
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