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Revue de presse

28.000 nouveaux cas de tuberculose diagnostiqués : selon les statistiques officielles, pas moins de 28.000 nouveaux cas sont diagnostiqués annuellement au Maroc.

Le matin | Maroc | 15/02/2010

La psychose de la grippe A n'a pas manqué d'occulter d'autres maladies tout aussi faciles à se propager mais qui ont un impact beaucoup plus grave. La tuberculose est l'une des ses pathologies qui suscitent peu d'inquiétude mais qui pose un réel problème de santé publique. Jusqu'à un passé très récent, et cela continue toujours d'ailleurs, on croyait que la menace de la tuberculose faisait partie d'un passé déjà loin. Pourtant, cette maladie infectieuse véhiculée par l'air constitue toujours une réelle menace pour les Marocains.

Selon les statistiques officielles du ministère de la Santé, pas moins de 28.000 nouveaux cas sont enregistrés annuellement au Maroc. Mais ce n'est pas tout. La population active au Maroc est la plus touchée par le bacille de Koch. Environ 70% des sujets infectés sont âgés de 15 à 45 ans. Ces chiffres ne représentent cependant que la partie visible de l'iceberg puisque les statistiques disponibles se limitent uniquement au nombre des cas diagnostiqués dans les hôpitaux alors que de nombreuses personnes peuvent contracter facilement la maladie sans le savoir. Une personne atteinte de tuberculose évolutive peut en infecter en moyenne 10 à 15 autres en l'espace d'une année. La principale particularité de la maladie réside ainsi dans sa vitesse de propagation. Les transports en commun sont un champ fertile pour la tuberculose. De même, les taux d'infection dans le milieu carcéral sont aussi importants malgré l'absence de statistiques.

Le Maroc a certes fourni beaucoup d'efforts pour lutter contre la maladie mais certaines lacunes au niveau de la stratégie nationale ont fait que les résultats escomptés n'ont pas été atteints. Pendant longtemps, l'approche adoptée par le ministère de la Santé était principalement axée sur l'hospitalisation et non sur la prévention et le diagnostic précoce. Le risque de contamination était donc grand…très grand même. La tuberculose est d'ailleurs une maladie extrêmement contagieuse. Tel un rhume banal, elle se propage par voie aérienne. Toutefois, seules les personnes dont les poumons sont atteints peuvent transmettre l'infection. Les germes de la maladie, appelés bacilles tuberculeux sont projetés dans l'air lorsque les sujets infectés toussent, éternuent, parlent ou crachent. Il suffit par la suite d'en inhaler quelques-une seulement pour être contaminé. Le ministère de la Santé semble aujourd'hui tirer les leçons du passé.

Les responsables ont diagnostiqué pas moins de13 dysfonctionnements au niveau de la stratégie nationale. Plusieurs recommandations ont été formulées pour pallier ces lacunes notamment l'implication de la société civile et les collectivités locales ainsi que la mise en place d'une charte de partenariat national pour lutter contre la propagation de la tuberculose. Le ministère de tutelle annonce également le lancement prochainement d'une campagne de sensibilisation. « Notre ambition est de réduire le taux d'infection par cette maladie pour le ramener en dessous de 3 à 4% à l'échelle nationale. Les ressources humaines et matérielles nécessaires seront mobilisées. L'accent sera mise surtout sur les quartiers marginalisés», avait affirmé Yasmina Baddou, la ministre de la Santé. Le Maroc ne fait pas exception dans le monde.

A l'échelle internationale, la maladie représente un sérieux défi pour de nombreux pays y compris les pays développés. On compte en effet, dans le monde une nouvelle infection par le bacille tuberculeux chaque seconde. Au total, un tiers de la population mondiale serait actuellement infecté, soit plus de deux milliards de personnes. Cette situation a poussé l'OMS (organisation mondiale de la Santé) à agir. L'organisation onusienne s'efforce depuis plusieurs années d'obtenir une baisse significative de la charge de la tuberculose, consistant à réduire de moitié la mortalité et la prévalence d'ici à 2015, grâce à sa stratégie "Halte à la tuberculose et au soutien au Plan mondial Halte à la tuberculose". Cependant, il faut préciser qu'on n'est pas vraiment égaux face à cette maladie. Car tous les sujets infectés ne développent pas nécessairement une tuberculose. Le système immunitaire oppose un « rempart » au bacille tuberculeux qui, protégé par une épaisse couche cireuse, peut résister pendant des années. Les sujets infectés dont le système immunitaire est affaibli sont les plus susceptibles de développer la maladie.

Pharmaco-résistance

Les expert de l'Organisation mondiale de la santé ont constaté l'apparition de souches qui résistent au traitement disponible actuellement sur le marché. La tuberculose « pharmacorésistante» est principalement le résultat de l'irrégularité du traitement suivi. Les malades omettant de prendre régulièrement tous leurs médicaments jusqu'à la fin de la période prescrite parce qu'ils commencent à se sentir mieux, parce que les médecins ou les agents de santé ne prescrivent pas le bon schéma thérapeutique, ou encore parce que l'approvisionnement en médicaments n'est pas fiable.
La tuberculose multirésistante est une forme particulièrement dangereuse de tuberculose résistante car elle est due à des bacilles résistants au moins à l'isionazide et à la rifampicine, les deux antituberculeux les plus efficaces.

Repères

Prévalence au Maroc

  • Chaque année : 28.000 nouveaux cas
  • Moyenne : 100 nouveaux cas/100.000 Hab.
  • Population âgée de 15 à 45 ans : 70%
  • Sexe masculin : 57%
  • Sexe féminin : 43%
  • Rechutes : 5%

Par Mohamed Badrane

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