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L'économiste | Maroc | 11/02/2010
Ils revendiquent un «Ordre professionnel et fort», indique Dr Mohamed Naciri Bennani, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL) lors d’une rencontre organisée lundi dernier à Casablanca. Bennani parle même d’un «blocage d’une nouvelle loi organisant l’Ordre». «Des amendements ont été apportés au projet actuel sans une refonte, ce qui déplaît aux médecins», dit-il.
Face à ce blocage, les blouses blanches ont décidé d’organiser une grève nationale le 18 février prochain et un sit-in devant le Conseil de l’Ordre. Tous les établissements publics, privés et universitaires seront paralysés, à l’exception des services des urgences et de réanimation.
Ce mouvement est chapeauté par la Commission de coordination des syndicats représentant les médecins exerçant dans les secteurs universitaires, privés et publics.
«Le président de l’Ordre, élu pour une période transitoire (qui a duré plus de 3 ans), n’a pas respecté les instructions royales», martèle le président du SNMSL qui compte plus de 4.000 adhérents. «Le Souverain a nommé Moulay Tahar El Alaoui pour coordonner avec les professionnels afin d’aboutir à un projet de loi commun», souligne Bennani. Pour ce dernier, le Conseil de l’Ordre «menace» de proposer deux projets de loi aux hautes instances. Ce qui a été refusé par les médecins.
Quel rôle joue un Ordre dont seulement 10% de médecins s’acquittent de leurs cotisations ? se demandent les professionnels.
«Nous sommes un coordonateur entre le ministère de la Santé, l’Ordre et les syndicats. Notre mission consiste à chercher des consensus et surtout donner des outils juridiques aux médecins pour travailler», réplique une source autorisée auprès du Conseil de l’Ordre.
La Commission de coordination énumère dans un communiqué quelques revendications. Il s’agit notamment de la démocratisation des instances de l’Ordre des médecins en instituant le vote universel, alors que le Conseil de l’Ordre exige le vote par secteur. Parmi les autres doléances, la mise en place d’un organe national médiateur nommée «Association nationale» qui sera chargée du contrôle, de la révision et de l’instauration de programmes et des directives générales. Les médecins revendiquent aussi «l’amnistie totale de paiement des cotisations pour pouvoir permettre à tous les médecins de participer au vote».
F. Z. T.
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