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Le Doyen René Bourgeon nous a quittés le 4 novembre 1996. Chacun ici l'a connu et en garde un vivant souvenir, souvenir au moins de ces dernières années... Je dois d'être ici devant vous à l'affection de Marie Laure et d'André Bourgeon.
Etudiant anonyme de 1ère année de Médecine en 1950 à Alger, la providence m'a placé sur la route du professeur Bourgeon et celui-ci m'a accordé le privilège d'un parrainage dont la sollicitude ne s'est jamais démentie. Près de cinquante années ont passé. Vous comprendrez mon émotion et je vous demande de me la pardonner.
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…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
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Ces résidents de 1ère année (tronc commun) effectuent leur première année dans un service de chirurgie générale. Comme le résidanat de chirurgie générale est géré par le CPRS Centre de chirurgie générale, les résidents des facultés de médecine d’Alger, Blida, et Tizi Ouzou forment un pool commun et peuvent choisir (selon leur classement) n’importe quel terrain de stage dépendant de l’une de ces 3 facultés. Ainsi on se retrouve, en comptant les résidents de ces 3 facultés (nouveaux résidents et doublants de l’année passée) avec un chiffre de 16/18 résidents de 1ère année dans chaque service de chirurgie générale.
Comme chaque service de chirurgie générale prend en charge également 6 à 8 résidents seniors (4ème et 5ème année), on se retrouve avec environ 25 résidents par service. Est-ce que les objectifs de formation tant pratique que théorique peuvent être atteints avec ce nombre pléthorique ?
A chaque fin d’année, la faculté de médecine demande aux différents chefs de service, le nombre de résidents de 1ère année qu’ils peuvent prendre en charge et cela avant l’ouverture du concours de résidanat. Je pense que pour chacun de nous, vu les besoins en spécialistes dans le pays, situe ses capacités de formation entre 8 et 10 résidents. Et pourtant c’est le double qu’on reçoit. La raison de ce doublement est simple : pour le chef de service de chirurgie générale, il n’y a pas de différence entre les résidents de chirurgie de 1ère année (même si par la suite chacun d’entre eux va opter pour la spécialité qu’il a choisie), mais pour les responsables de la faculté c’est le nombre d’ouverture de postes dans la spécialité chirurgie générale (vu que la question est également posée aux autres chefs de service des spécialités chirurgicales). Ne devrait-on pas impliquer les présidents de CPRS des différentes spécialités chirurgicales pour l’évaluation du nombre de postes à ouvrir ?
Si les 4 spécialités dites de base (Médecine interne, chirurgie générale, pédiatrie et gynéco-obstétrique) figurent parmi les 6 spécialités ayant le plus grand nombre de postes ouverts et pris, on constate que le nombre de postes en gynéco-obstétrique est relativement faible (67) vu les besoins élevés à travers le pays (d’ailleurs le nombre très faible de postes au service de gynéco-obstétrique du CHU d’Hussein Dey, 5 postes seulement alors qu’il s’agit du plus grand service d’Alger est étonnant). Concernant le cursus de formation de ces résidents et vus les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes gynécologues obstétriciens durant leur exercice dans les différents hôpitaux à travers le pays, le tronc commun de chirurgie générale leur serait très bénéfique.
2 spécialités sont venues s’intercaler dans ce classement :
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