Santé Maghreb en Algérie -


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AlgériePetite leçon de décryptage d’un article médical

Proposé par Larbi Abid - Avril 2019

Auteur : Perino Luc. Les sciences de la santé étant les plus faciles à corrompre, voici dix points devant susciter la méfiance, lors de la lecture d’un article parlant d’un médicament dans la presse générale.

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BEKADA El Hadj Ben M'hel

BEKADA El Hadj Ben M'helJe connais Bekada Hadj Benmhel depuis bientôt cinquante ans ! En fait je le connaissais indirectement, son environnement et lui-même, avant de le voir et de l’apprécier pour lui-même, dès le début, dans les années soixante. Ayant une de mes sœurs et son mari dans l’enseignement à Annaba, j’entendais déjà parler avec beaucoup de respect de son frère ainé, cadre de l’éducation algérienne. Puis ce fut à la cité universitaire de Ben-Aknoun que l’on ma parlé de Mazouna, son lieu de naissance.

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Naissance de la médecine algérienne

Commémoration du XXème anniversaire de la disparition du Pr. Bachir Mentouri

…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.

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Point de vue

Réflexions sur le choix des postes de résidanat à la faculté de médecine d’Alger - Année 2015/2016 - Professeur Larbi Abid - Algérie - DécembreEnvoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

  • 1562 postes de résidanat ont été ouverts pour l’année universitaire 2015/2016.
  • Plus de 400 candidats potentiels ont preféré se désister car la ou les spécialités les interessant ayant été prises.
  • Les principales spécialités choisies en premier, sont dans l’ordre :
    • La cardiologie ;
    • L’ophtalmologie ;
    • L’imagerie médicale ;
    • L’endocrinologie ;
    • L’hépatogastroentérologie ;
    • La dermatologie ;
    • L’ORL ;
    • La gynéco-obstétrique.
  • Deux spécialités sont choisies par défaut (seuls postes restants pour les derniers classés) : il s’agit de la médecine légale et de la réanimation médicale. Ces résidents resteront-ils en poste ou démissioront-ils en cours d’année ?
  • Concernant les spécialités chirugicales, c’est l’urologie qui est choisie en premier, suivie par la chirurgie maxillo-faciale et la chirurgie générale.
  • Les spécialités chirurgicales concernées par le tronc commun de 1ère année (204 postes ouverts) :
    • Chirurgie générale : 112 postes ;
    • Chirrugie orthopédique : 43 postes ;
    • Chirurgie infantile : 23 postes ;
    • Chirurgie urologique :12;
    • Chirurgie thoracique : 08 ;
    • Chirugie maxillo-faciale : 08 ;
    • Chirurgie cardique : 3 ;
    • Chirurgie vasculaire :3.

Ces résidents de 1ère année (tronc commun) effectuent leur première année dans un service de chirurgie générale. Comme le résidanat de chirurgie générale est géré par le CPRS Centre de chirurgie générale, les résidents des facultés de médecine d’Alger, Blida, et Tizi Ouzou forment un pool commun et peuvent choisir (selon leur classement) n’importe quel terrain de stage dépendant de l’une de ces 3 facultés. Ainsi on se retrouve, en comptant les résidents de ces 3 facultés (nouveaux résidents et doublants de l’année passée) avec un chiffre de 16/18 résidents de 1ère année dans chaque service de chirurgie générale.

Comme chaque service de chirurgie générale prend en charge également 6 à 8 résidents seniors (4ème et 5ème année), on se retrouve avec environ 25 résidents par service. Est-ce que les objectifs de formation tant pratique que théorique peuvent être atteints avec ce nombre pléthorique ?

A chaque fin d’année, la faculté de médecine demande aux différents chefs de service, le nombre de résidents de 1ère année qu’ils peuvent prendre en charge et cela avant l’ouverture du concours de résidanat. Je pense que pour chacun de nous, vu les besoins en spécialistes dans le pays, situe ses capacités de formation entre 8 et 10 résidents. Et pourtant c’est le double qu’on reçoit. La raison de ce doublement est simple : pour le chef de service de chirurgie générale, il n’y a pas de différence entre les résidents de chirurgie de 1ère année (même si par la suite chacun d’entre eux va opter pour la spécialité qu’il a choisie), mais pour les responsables de la faculté c’est le nombre d’ouverture de postes dans la spécialité chirurgie générale (vu que la question est également posée aux autres chefs de service des spécialités chirurgicales). Ne devrait-on pas impliquer les présidents de CPRS des différentes spécialités chirurgicales pour l’évaluation du nombre de postes à ouvrir ?

Si les 4 spécialités dites de base (Médecine interne, chirurgie générale, pédiatrie et gynéco-obstétrique) figurent parmi les 6 spécialités ayant le plus grand nombre de postes ouverts et pris, on constate que le nombre de postes en gynéco-obstétrique est relativement faible (67) vu les besoins élevés à travers le pays (d’ailleurs le nombre très faible de postes au service de gynéco-obstétrique du CHU d’Hussein Dey, 5 postes seulement alors qu’il s’agit du plus grand service d’Alger est étonnant). Concernant le cursus de formation de ces résidents et vus les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes gynécologues obstétriciens durant leur exercice dans les différents hôpitaux à travers le pays, le tronc commun de chirurgie générale leur serait très bénéfique.

2 spécialités sont venues s’intercaler dans ce classement :

  • l’anesthésie-réanimation et la psychiatrie. Pour l’anesthésie-réanimation où le nombre de la centaine de postes ouverts est déjà devenu une tradition depuis quelques années déjà (cela permet de médicaliser les actes opératoires dans tous les hôpitaux à travers le pays, de créer des services d’anesthésie-réanimation et de renforcer les pavillons d’urgence par des réanimateurs. Cette ce nombre de 100 est encore plus important car la réanimation médicale qui été incluse auparavant, est devenu une spécialité à part entière et 40 postes lui ont été dévolus. Par contre on peut déplorer l’absence d’ouverture de poste d’anesthésie-réanimation pédiatrique, nouvelle spécialité qui mérite d’être développée car l’anesthésie de l’enfant est spécifique et nous avons souvent été confronté à de petits enfants nécessitant une intervention chirurgicale, récusés par nos équipes de réanimation car n’ayant pas d’expérience du petit enfant.
  • C’est avec plaisir, que l’on voit nos jeunes médecins opter pour la psychiatrie et la pédopsychiatrie, alors que les postes ouverts en psychiatrie et en médecine légale restaient dépourvus de candidats, il y a quelques années.
  • Les services d’imagerie devraient également augmenter leur capacité de formation (33 postes ouverts) vu le nombre important de service de radiologie à travers les hôpitaux du pays dotés de scanner et bientôt D’IRM mais dépourvus de d’imageurs.
  • Le nombre de postes ouverts en immunologie me semble faible (4 postes) alors que les besoins sont importants. Est-ce que les deux services des CHU Mustapha et Béni Messous ne pourraient pas faire un effort pour augmenter leur capacité de formation ?

Nombre de postes de résidents choisis lors du concours de résidanat 2015

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