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BENZERDJEB Benaouda

BENZERDJEB BenaoudaLe martyr, BENZERDJEB Benaouda naquit le 9 janvier 1921 à Tlemcen où il grandit dans un milieu populaire modeste. Il fit ses études au collège Ibn Khaldoun et obtint le diplôme du baccalauréat en 1941, ainsi que le premier prix de langue allemande. Ses idées nationalistes, contribuèrent à la formation, chez lui, d'un sens politique qui le poussa à s'engager dans les rangs du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD).

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Naissance de la médecine algérienne

Commémoration du XXème anniversaire de la disparition du Pr. Bachir Mentouri

…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.

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Histoire de l'Algérie médicale : naissance de la médecine algérienne


Commémoration du XXème anniversaire de la disparition du Pr. Bachir MentouriEnvoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Pr. Bachir Mentouri

Par le Pr. Boussad Meradji

...j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie.

J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
J’ai rejoint la CCA en 1967, réservant ce service pour la fine bouche de ma quatrième année d’internat. J’y ai effectué mon assistanat, ma maitrise d’assistanat et mon agrégation. Après un intermède de deux années à Constantine, j’ai réintégré le service jusqu’en octobre 1976, date à laquelle je fus nommé chef de service de chirurgie au CHU Nefissa Hamoud, ex. Parnet. Pour moi, ces années –là constituent la plus belle période de la Clinique Chirurgicale A, comme on l’appelait à l’époque.

Jusqu'en 1969, le service fut dirigé par le Pr. Seror, intelligemment secondé par Si El Bachir, avec une rare complicité et une amitié sans faille que mon ami le Dr. Timsit vous a si bien décrit. Nous gardons tous un souvenir ému et une profonde reconnaissance à ce maitre qui a guidé nos premiers pas.

Mais je voudrais saisir l’occasion qui m’est offerte aujourd’hui, pour rappeler à notre souvenir les membres de l’équipe qui ont fait de la CCA ce qu’elle était, d’autant plus que la plupart ne sont malheureusement plus parmi nous :

  • Pierre Roche, l’ainé nonchalant qui nous extirpait calmement et paternellement des situations les plus inextricables ;
  • Le truculent Tedjini Klouche, joignant sa faconde à un geste chirurgical d’une foudroyante rapidité ;
  • Hanafi Issad, pédagogue né, un bâton de craie toujours à la main pour vous exposer l’anatomie des choses ;
  • Ghalib Djillali, la boite à outils et à idées, aux syllogismes inattendus et provocateurs ;
  • Allaoua Lehtihet, à l’humour caustique et à la riposte nerveuse et instantanée ;
  • Le Dr. Djebbour, seul médecin anesthésiste du service à l’époque, aux dons ubiquitaires par la force des choses.
  • Puis venait la génération suivante : mon ami Kamel Daoud et moi-même, les chouchous du Pr. Seror, au grand dam de certains, comme vous vous en doutez, au point que nous détenions l’exclusivité des aides opératoires en clinique du Pr. Seror, au tarif mirobolant de 100DA par intervention...
  • Puis les autres générations d’internes se succèdent : Zitouni, Bouhlassa, Salem, Bekada, Laoubi, Maaaoui, Haroud immigré de Suisse et d’autres encore qui voudront bien m’excuser de les avoir omis.

C’est ainsi que sous la houlette de Si El Bachir, la CCA fut l’une des plus importantes pépinières de chirurgiens universitaires, à coté de celle du Pr. El Hadi Mansouri à la Clinique Chirurgicale B, de celle du Pr. Ali El Okbi au Centre Pierre et Marie Curie, et celles des professeurs Taleb et Boudraa à Oran. A tous ces Maitres des débuts de la chirurgie algérienne, il est de notre devoir de leur témoigner notre immense respect et notre profonde reconnaissance.

Permettez moi de ne pas revenir sur le passé militant de Si El Bachir, ni sur ses activités d’enseignant, ni sur les responsabilités politiques qu’il a assumé. Tout cela a été parfaitement souligné par les orateurs qui m’ont précédé.

Mais je voudrais insister et terminer sur deux immenses qualités de la personnalité du Pr. Mentouri, qualités que j’ai personnellement toujours considérées comme les plus belles. La première était se conception particulièrement ouverte, encourageante et motivante de son rôle de chef de service à l’égard de ses collaborateurs médicaux et paramédicaux. Il gérait le service en bon père de famille, proche, attentif et compréhensif envers tous. Et surtout, il pouvait toujours nous reprocher de ne pas avoir suffisamment fait mais jamais d’avoir trop fait.

La seconde qualité était son sens extrêmement aigu de la dignité humaine, aussi bien pour la sienne propre que pour tout ce qui touchait à celle de notre algérianité dans tous ses aspects, au travers d’une attitude non seulement dépourvue de toute agressivité mais empreinte d’une ouverture d’esprit universelle et tolérante.
Enfin pour finir, je voudrais rappeler le rôle incommensurable de son épouse, Malika, le point d’ancrage de Si El Bachir, sans laquelle beaucoup de choses n’auraient pas été aussi belles qu’elles furent. Que Dieu accorde sa sainte miséricorde à tous nos Maitres, Ainés et Collègues disparus.

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