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…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Histoire de l'Algérie médicale : naissance de la médecine algérienne
Par M.KHIATI Professeur de pédiatrie
( In "histoire de la médecine en Algérie" Ed ANEP 2000 )
Au cours de cette période qui s'étendit de 1516 (arrivée des frères Barberousse) jusqu'à 1830, trois médecines se sont côtoyées.
Chacune d'elle adaptée à la population à laquelle elle s'adressait :
En 1665, il existait cinq hôpitaux dans les bagnes d'Alger qui comprenaient un prêtre, un médecin et un chirurgien (barbier) ainsi que des infirmiers, des cuisiniers et des domestiques choisis parmi les captifs.
En fait le nombre d'hôpitaux variait selon les périodes (le nombre s'élevait pendant les épidémies). Ces hôpitaux recevaient principalement les captifs et accessoirement les marins chrétiens de passage à Alger.
Parmi les médecins captifs célèbres, on peut citer :
Les turcs étant en nombre relativement modeste en Algérie, leurs besoins en matière de santé étaient relativement réduits.
Un Bech-Djerrah ou médecin-chef ou Amin des médecins assurait les fonctions de haut responsable de la santé. Ses bureaux jouxtaient la Djénina, siège du gouverneur (actuellement CHU Bab El Oued). Les services de ce médecin-chef, répondaient aux différents besoins de santé exprimés aussi bien par les dignitaires turcs que par les janissaires. Il était en outre responsable :
Si les médecins turcs exerçaient pour une durée déterminée en Algérie, certains d'entre eux ont exercé à titre privé, une fois leur service militaire terminé.
Il faut signaler que les turcs ont joué un rôle important sur le plan de l'hygiène publique à Alger et dans les grandes villes. En effet, se sont eux, aidés des hydrauliciens andalous, qui ont réalisés les quatre aqueducs et 120 fontaines publiques qui alimentaient la population algéroise. Les hammams (bains maures) d'Alger (plus de soixante), de Tlemcen et de Constantine étaient réputés. La propreté de la ville était confiée à un organisme dirigé par un Caïd El Zbel qui s'occupait du ramassage des ordures ménagères et de l'entretien des canalisations des eaux usées. La première structure hospitalière turque fut construite en 1550 par Hassan le fils de Khair-eddine Barberousse. Le nom d'asile était souvent donné à ces maisons de soins. Parmi ces structures on peut citer pour Alger :
La médecine populaire était synonyme de médecine naturelle et était basée sur l'utilisation des plantes médicinales recueillies localement. Les médecins appelés hakims ou sages exerçaient le jour du marché. Les consultations étaient pratiquées en dehors ou sous la tente. Certaines accoucheuses (kabla) étaient réputées et avaient le monopole des accouchements. Certaines tribus étaient également connues pour leurs connaissances en médecine en particulier dans l'art de guérir les coups, les blessures et les fractures. Plusieurs hôpitaux existaient en Algérie au cours de cette époque, en particulier à Alger, Tlemcen, Oran et Bedjaïa.
Parmi les médecins célèbres de cette époque, on peut citer :
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