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Histoire de l'Algérie médicale : naissance de la médecine algérienne


La médecine en Algérie pendant la période Ottomane (1516-1830)Envoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Par M.KHIATI Professeur de pédiatrie
( In "histoire de la médecine en Algérie" Ed ANEP 2000 )

Au cours de cette période qui s'étendit de 1516 (arrivée des frères Barberousse) jusqu'à 1830, trois médecines se sont côtoyées.
Chacune d'elle adaptée à la population à laquelle elle s'adressait :

  • La médecine européenne réservée aux captifs en grande partie européen, était dispensée dans les hôpitaux qui furent érigés dans les bagnes.
  • La médecine populaire, continuation de la médecine arabe réservée à la population autochtone.
  • La médecine des turcs, orientée vers les aspects militaires car les turcs venaient en Algérie en tant que jeunes recrues, en plein force de l'âge et en bonne santé et repartaient en Turquie une foie leur mission terminée.

La médecine européenne

  • En 1551, le prêtre espagnol Sébastien Duport créa une maison de soins pour les captifs.
  • En 1575, un père capucin fonda "l'hôpital d'Espagne", le plus important d'Alger.
  • En 1612, un autre prêtre, Bernard de Monroy fonda "l'hôpital de la Sainte Trinité" dans la taverne du bagne du Pacha au niveau de la rue Bab Azzoun.
  • En 1639 un hôpital spécialisé dans les soins aux pestiférés a fonctionné jusqu'en 1750. l était dirigé par les prêtres de la confrérie de Saint-Roch.
  • En 1646 une mission religieuse fonda un hôpital à Alger qui resta ouvert jusqu'en 1827.

En 1665, il existait cinq hôpitaux dans les bagnes d'Alger qui comprenaient un prêtre, un médecin et un chirurgien (barbier) ainsi que des infirmiers, des cuisiniers et des domestiques choisis parmi les captifs.

En fait le nombre d'hôpitaux variait selon les périodes (le nombre s'élevait pendant les épidémies). Ces hôpitaux recevaient principalement les captifs et accessoirement les marins chrétiens de passage à Alger.

Parmi les médecins captifs célèbres, on peut citer :

  • Melchior Guillandin, professeur de médecine de l'université de Padoue qui a été captif à Alger de 1557 à 1561.
  • Murillo, médecin espagnol de Marbella captif en 1649 et qui gagna sa liberté après avoir exercé 3 ans à Alger.
  • Robert Hiérome, maître-chirurgien, natif de Provence, ayant séjourné à Alger de 1689 à 1697.
  • Pascal Gamissot médecin italien qui était au service de Salah Bey de Constantine en 1713.
  • Crest Charles, chirurgien, natif de Toulon, qui a exercé à l'hôpital administré par les prêtres espagnols de 1753 à 1757.
  • Sanchez, chirurgien espagnol qui exerçait à l'hôpital à Alger en 1786.

La médecine turque

Les turcs étant en nombre relativement modeste en Algérie, leurs besoins en matière de santé étaient relativement réduits.

Un Bech-Djerrah ou médecin-chef ou Amin des médecins assurait les fonctions de haut responsable de la santé. Ses bureaux jouxtaient la Djénina, siège du gouverneur (actuellement CHU Bab El Oued). Les services de ce médecin-chef, répondaient aux différents besoins de santé exprimés aussi bien par les dignitaires turcs que par les janissaires. Il était en outre responsable :

  • de la pharmacie centrale située près de la Djénina et qui approvisionnait toutes les structures de santé en médicaments, plantes médicinales et prothèses.
  • des médecins militaires turcs qui venaient d'Egypte et de Turquie, pour assurer la couverture sanitaire du contingent des janissaires.

Si les médecins turcs exerçaient pour une durée déterminée en Algérie, certains d'entre eux ont exercé à titre privé, une fois leur service militaire terminé.

Il faut signaler que les turcs ont joué un rôle important sur le plan de l'hygiène publique à Alger et dans les grandes villes. En effet, se sont eux, aidés des hydrauliciens andalous, qui ont réalisés les quatre aqueducs et 120 fontaines publiques qui alimentaient la population algéroise. Les hammams (bains maures) d'Alger (plus de soixante), de Tlemcen et de Constantine étaient réputés. La propreté de la ville était confiée à un organisme dirigé par un Caïd El Zbel qui s'occupait du ramassage des ordures ménagères et de l'entretien des canalisations des eaux usées. La première structure hospitalière turque fut construite en 1550 par Hassan le fils de Khair-eddine Barberousse. Le nom d'asile était souvent donné à ces maisons de soins. Parmi ces structures on peut citer pour Alger :

  • l'asile pour malades mentaux de la rue de la flèche ;
  • l'asile de la rue de l'Aigle qui abritait les turcs impotents et les janissaires invalides.
  • l'asile de Boutouil qui servait de refuge aux indigents et qui était situé sur l'emplacement actuel du lycée émir Abd El Kader de Bab El Oued.
  • l'asile de Sid Ouali Dada situé à la rue du Divan (en face de la mosquée Quetchaoua) qui recevait les handicapés et les malades et qui a continué à fonctionné jusqu'après l'occupation française.

La médecine populaire

La médecine populaire était synonyme de médecine naturelle et était basée sur l'utilisation des plantes médicinales recueillies localement. Les médecins appelés hakims ou sages exerçaient le jour du marché. Les consultations étaient pratiquées en dehors ou sous la tente. Certaines accoucheuses (kabla) étaient réputées et avaient le monopole des accouchements. Certaines tribus étaient également connues pour leurs connaissances en médecine en particulier dans l'art de guérir les coups, les blessures et les fractures. Plusieurs hôpitaux existaient en Algérie au cours de cette époque, en particulier à Alger, Tlemcen, Oran et Bedjaïa.
Parmi les médecins célèbres de cette époque, on peut citer :

  • El Djazouli, médecin de Tlemcen qui vivait en 1068 de l'hégire ;
  • Mohamed Ibn Ahmed El Hassani qui vécut également à Tlemcen qui a écrit une lettre de 13 pages relative à la prévention des épidémies.
  • Nour Eddine Ibn Nasr Eddine El Makky, qui a rédigé un traité de médecine intitulé "Tohfet El Iman".
  • Ahmed Ibn Kassem El Bouni (1653-1726), originaire de Annaba qui a rédigé un traité intitulé "l'âlem ahlou el kariha fi el adouya essahiha".
  • Khalil ibn Ismail el Djazaïri connu pour son livre : "Les trésors de l'âme pour pallier aux maladies difficiles"
  • Abderezak Ibn Hamadouche el Djazaïri, né en 1107 de l'hégire, il officiait dans un magasin à proximité de la grande mosquée d'Alger. Parmi les ouvrages qu'il a écrit, on peut citer :
    "Errihla" (le voyage), "kechf erroumouz" où l'on peut noter sa parfaite connaissance des plantes médicinales de l'époque, et surtout l'ouvrage en quatre tomes "El jawhar el maknoun min bahr el kanoun" (les perles cachés de l'océan du canon) où il traite des poisons, des maladies et des plantes et drogues médicinales.
  • Ahmed ibn Ali Erachidi, originaire de Ferdjioua qui composa un dictionnaire médical "El Minha el Koudoussia fi el Adwiya el Kamoussia"
  • Ahmed ben Belkacem, chirurgien qui vécut du temps d'Ahmed Bey de Constantine. Il excellait en neurochirurgie et traitait les fractures de la boite crânienne. Les turcs avaient souvent recours à lui.

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