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AlgériePetite leçon de décryptage d’un article médical

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Auteur : Perino Luc. Les sciences de la santé étant les plus faciles à corrompre, voici dix points devant susciter la méfiance, lors de la lecture d’un article parlant d’un médicament dans la presse générale.

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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BENABADJI Mohamed

Né le 5 septembre 1925 à Tlemcen, le professeur M. BENABADJI a obtenu le diplôme de docteur en médecine en 1952 à la faculté de médecine de Montpellier. En 1962 il fait son entré dans le secteur public où il est nommé le 8 novembre 1962 médecin-chef du Centre de Transfusion Sanguine (CTS) du CHU Mustapha d'Alger. Ce CTS fut érigé en janvier 1963 en Centre Algérien de Transfusion Sanguine.

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Naissance de la médecine algérienne

Commémoration du XXème anniversaire de la disparition du Pr. Bachir Mentouri

…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.

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Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Histoire de l'Algérie médicale : les hommes et les femmes

Histoire de l'Algérie médicale : les hommes et les femmes

ABERKANE Abdelhamid Envoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Professeur Abdelhamid AberkaneNé le 30 juillet 1945, Abdelhamid Aberkane a débuté ses études de médecine en 1962, à l’âge de 17 ans après l’obtention du deuxième baccalauréat avec mention assez bien (1ère partie du bac au Lycée d’Aumale de Constantine en 1961, 2ème partie au Lycée Albertini de Sétif en 1962). Après l’obtention de son baccalauréat, il arrive à Alger où il entame sa médecine qu’il achève en juin 1968 par le passage des examens « cliniques » qui marquaient, à cette époque, la fin des six années de formation en médecine et la réussite en décembre 1967 au concours d’Internat des hôpitaux d’Alger.

Il rejoint alors le service de médecine interne du CHU de Constantine en février 1968 où il assure un enseignement de physiologie médicale à l’intention des étudiants de 2ème année de médecine et commence des activités de recherche sous la direction du professeur Chassin.
(Métabolisme basal et rythmes nycthéméraux – métabolisme basal durant le mois de ramadhan – Explorations fonctionnelles respiratoires - mesures du quotient respiratoire dans les pathologies respiratoires chroniques et l’hydatidose pulmonaire, mesure du quotient respiratoire au cours des cirrhoses du foie). Ce dernier thème constituera d’ailleurs le sujet de sa thèse de doctorat en médecine qu’il soutiendra en 1971 à Alger.

En 1969 il bénéficie d’une formation de courte durée, avec fonction d’Interne chez le Professeur Victor Vic Dupont, à l’hôpital Claude Bernard à Paris. Parallèlement à l’apprentissage des techniques de la Réanimation médicale et de la Ventilation assistée au sein de ce qui était alors la principale école française de réanimation, il se forme à la mesure des contenus sanguins en oxygène et en dioxyde de carbone sur l’appareil de Van Slyke, et des contenus en oxygène et en dioxyde de carbone gazeux sur l’appareil de Shollander, dans le laboratoire du Professeur Jean Jacques Pocidalo (Institut National des Sciences et de la Recherche Médicale – INSERM).

En 1970, au départ du Pr. Chassain, il dirige la Chaire de Physiologie tout en exerçant des activités médicales en médecine interne, pneumo-phtisiologie et pédiatrie. Cette même année, il est nommé Doyen de la Faculté de médecine de Constantine avec la mission de compléter le cycle des études médicales dans cette faculté où n’étaient enseigné que les deux premières années de médecine. Il sera aidé dans sa tâche par les docteurs Ahmed Khitri, Mahieddine Khellaf, Ahmed Aouati qui deviendront eux-mêmes professeurs. Cette période est marquée par la mise en œuvre de la Réforme de l’Enseignement Supérieur (1971) qui stimule puissamment l’Université Algérienne. C’est en 1974 que sont délivrés les premiers diplômes de médecine de la faculté de médecine de Constantine.

En 1971, après avoir été admis au concours d’assistanat du premier degré en physiologie médicale à Alger, il prend l’initiative de la conception et du développement d’un service de Réanimation médicale de 12 lits, après transformation d’une partie de l’ex. service « porte » du CHU. Il sera aidé en cela par le directeur Général du CHU de l’époque monsieur Abdelkader Boucherit ainsi que par le Pr. Raymond Galinski,
En 1972, il est admis au concours d’assistanat du deuxième degré (Maître Assistant) en physiologie médicale (Alger) et en 1973, il effectue un stage de recherche de 6 mois en réanimation respiratoire (unité INSERM, Pr. Pocidalo Paris) pour la mesure des pressions partielles d’oxygène dans le sang (P50) et la construction des courbes de dissociation de l’hémoglobine (CDO) au cours de l’acidose. Ce travail donne lieu à deux publications dans le Journal of Applied Physiology et le Bulletin de Physiopathologie Respiratoire.

A son retour au CHU de Constantine, il développe cette technique, ce qui permettra la détermination des CDO dans les hémoglobinopathies Algériennes (thalassémies et drépanocytoses) en 1974.
En 1973, il est élu à la commission nationale de recherche et l’année suivante il démissionne de son poste de Doyen pour se consacrer aux activités de réanimation médicale en soins, à la formation et à la recherche. C’est ainsi qu’il ouvre le résidanat de réanimation dès l’année 1976 et celui de physiologie en 1979. Depuis, plus de 70 spécialistes dans ces deux disciplines ont été formés dont une vingtaine de Professeurs, Docents et Maîtres-assistants actuellement en poste à Constantine, Annaba, Sétif, Batna, Oran. Certains de ces spécialistes ont été recrutés et exercent en France et au Moyen Orient.

En 1974, il crée et préside une Association pour le Développement des Soins Intensifs et d’Urgence (AARSIU), cette association a organisé entre 1974 à 1988 de nombreuses manifestations scientifiques en Réanimation.
En 1975, le professeur Aberkane est élu Président de la Commission Médicale Consultative du CHU de Constantine et en 1978, l’algérianisation totale de l’encadrement hospitalo-universitaire de la faculté de médecine de Constantine est terminée grâce au programme de formation post-graduée, locale et à l’étranger, en particulier grâce à la Faculté de médecine de Strasbourg avec laquelle un jumelage existe depuis 1973, coopération développée par le professeur Aberkane.

Après Constantine, c’est la deuxième ville de l’est algérien qui va bénéficier de l’apport scientifique de ce travailleur infatigable. En effet en 1980, le professeur Aberkane est nommé Recteur de l’Université de Annaba. A ce poste, et durant quatre années, il mène à bien l’algérianisation totale de l’encadrement qui était jusque là assuré par 3OO coopérants soviétiques dans les disciplines scientifiques et technologiques. Il crée et développe une Faculté de médecine, chirurgie dentaire et pharmacie à Annaba avec la transformation du Centre hospitalier en CHU et l’algérianisation de son encadrement. Cette entreprise ne fut possible que grâce au docteur Zahia Mentouri qui avait été la toute première et brillante diplômée de réanimation de Constantine et qui l’accompagna à Annaba en tant que Chef de service de Réanimation et Doyenne de la Faculté de médecine. (Elle sera ensuite Rectrice de l’université de Annaba puis Ministre de la Santé). A son départ de Annaba, en 1984, l’Université de Annaba enseigne toutes les disciplines et non plus seulement celles de la technologie. Elle abrite aussi des pôles spécifiques (biologie marine, centre de recherches sur le développement, unité de recherche sur la santé du travail). L’université de Annaba assurera ainsi toutes les post-graduations qui vont permettre la progression des formateurs et le développement de la recherche scientifique.

En 1985, il est cofondateur, avec les Professeurs Mohamed Drif, Zahia Mentouri et Amine Bourokba, de la Société Algérienne d’Anesthésie Réanimation, Soins Intensifs et Urgences (SAARSIU). Présidé depuis cette date par le Pr. Drif, c’est en 1996 que la SAARSIU, sous sa présidence, organise son premier Congrès National qui sera suivi, régulièrement depuis, de plusieurs congrès et journées de printemps. La « Lettre de la SAARSIU » est créée en 1997.

En 1988, il est nommé Recteur de l’université de Constantine puis Ministre de l’Enseignement Supérieur, responsabilité ministérielle qui se situe dans un contexte particulier de la vie politique algérienne, immédiatement après les émeutes du 5 octobre 1988 qui marquent la fin du parti unique, le début du multipartisme et de la liberté de la presse, et l’ouverture économique. Cette période est marquée par la survenue de mouvements sociaux importants et, en particulier, de grandes grèves, nationales ou focalisées, des étudiants et des enseignants. Durant le bref mandat du gouvernement Merbah dont il faisait partie, le ministre Aberkane a fait :

  • Adopter un statut pour les enseignants universitaires ;
  • Engager des réformes pédagogiques (biologie, filières universitaires courtes, résidanat de médecine, université du soir).

Il parvient en particulier à assurer une rentrée universitaire très sensible, en septembre 1989, rentrée universitaire qui accueillait les premières promotions de lycéens ayant suivi un cycle totalement arabisé. Durant son mandat, le poste de ministère de la santé était assuré par son ami le professeur Messaoud Zitouni ce qui permettait une excellente collaboration entre les secteurs de l’université et de la santé.
En 1989, dès la fin de sa fonction ministérielle, il reprend son poste à la faculté et au CHU de Constantine et développe l’Unité de Recherche en Médecine de Constantine (URMEDCO) qui gère de nombreux projets (épidémiologie, clinique, génétique). En 1991 il fonde et développe une revue scientifique rattachée à l’URMEDCO, le « Journal Algérien de Médecine (JAM) » qui paraît durant 15 années, de façon bimestrielle.

En 1991 et 1992, il assure le démarrage de la Faculté de médecine de Ndjamena au Tchad, en organisant un jumelage entre Ndjamena et Constantine et de nombreuses missions médicales algériennes.
En 1994, il crée l’Association Ville Santé du Khroub. Cette association organise la santé communautaire et intervient dans l’information, l’éducation et la communication en santé. Elle a contribué à la création et à la réalisation au Khroub du Centre de Santé Communautaire qui est à ce jour le seul en Algérie.
En 1995 il préside la commission nationale pour le développement des soins de haut niveau dont la mission auprès du ministère de la santé est de permettre la prise en charge en Algérie des malades transférés à l’étranger (De plus de 5000 malades en 1995, le nombre des malades transférés passe au dessous de 1000 en1997).

Sur le plan international, le professeur Aberkane est nommé, en 1996, membre du Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)et élu en 1998, à l’unanimité Président du Conseil Exécutif de l’OMS . A ce poste, il met en œuvre de nouvelles procédures de répartition des ressources de l’OMS en direction des pays et des régions de l’OMS. Ces procédures améliorent les budgets de la région Afrique. A la fin du mandat au conseil exécutif, il est membre du Comité Technique de Recherche sur les maladies transmissibles de l’OMS (TDR) que préside le Pr. Carlos Morel.
Sur le plan national, il est élu, en 1997, Président d’APC (Maire) de la commune du Khroub (Constantine) puis en 2000, il est nommé par le Président de la République, Mr Abdelaziz Bouteflika, membre de la Commission Nationale pour la Réforme de l’Etat et de ses structures que préside Mr M.Sbih.
Il sera nommé en 2001, par le président de la République, membre du conseil de la nation (Sénateur) puis à partir de mai 2001, ministre de la santé dans le gouvernement dirigé par Mr Ali Benflis.
Elu Député de Constantine, en Mai 2002 après avoir conduit la liste du FLN, il est confirmé au poste de Ministre de la Santé auquel s’adjoint la « Réforme hospitalière » en Juin 2002. Confirmé à ce poste en Mai 2003 dans le gouvernement que préside Mr Ahmed Ouyahia, il démissionne du gouvernement en Octobre 2003.

Dès la fin de son mandat ministériel en octobre 2003, il reprend ses activités de soins, d’enseignement et de recherche. En novembre 2005, il est nommé, par le Ministre de l’Enseignement Supérieur, membre du Conseil National d’Ethique et de Déontologie Universitaire et élu Président de ce Conseil par ses pairs. Il dirige actuellement plusieurs laboratoires et projets de recherche.

Durant son dernier mandat ministériel, parmi les dossiers et actions marquantes qui ont mobilisé le secteur de la santé, on peut retenir :

  • Les inondations de Bab El Oued en Décembre 2001 qui ont mis les services d’urgences d’Alger à rude épreuve et ont fait admirer leurs capacités
  • Le séisme de Boumerdes et Alger le 21 Mai 2003 qui a mobilisé toutes les potentialités sanitaires du pays pour le suivi de près de 200 000 sinistrés avec des résultats exceptionnels puisque la population concernée a été satisfaite de la prise en charge sanitaire et indemne de toute pathologies liées aux conditions de vie sous les tentes
  • La revalorisation des salaires des personnels avec la création des indemnités d’intéressements
  • La différenciation entre les personnels exerçant une activité complémentaire et ceux à temps plein. La création d’une prime de contagion pour les personnels les plus exposés
  • La redéfinition des statuts des personnels médicaux spécialistes avec la création de trois grades = assistant, principal, chef, et une revalorisation de la carrière de cette catégorie de personnels qui manque le plus cruellement aux populations et aux établissements de l’intérieur et, surtout, du sud du pays
  • Les très larges débats dans toutes les structures du pays, dans les régions, et au niveau du Conseil National de la Réforme, sur le plan spécial de modernisation des hôpitaux
  • L’élaboration définitive, après une large concertation et le consensus quasi général des partenaires sociaux et du mouvement associatif, du projet de Loi de la Santé qui devait être présenté au gouvernement avant la fin 2003
  • La réduction de la dette des hôpitaux qui, grâce à une augmentation sans précédent des budgets de fonctionnement et d’équipement (les budgets de fonctionnement sont passés de 59 milliards de DA en 1999 à 85 en 2003 puis 90 milliards en 2004) est passée de 14 milliards de dinars en 2001 à 4 milliards de dinars à la fin 2003
  • La signature d’un décret sur les nouvelles modalités d’exercice de l’activité complémentaire pour la rendre incompatible avec les fonctions de chefferie de service ou d’unité
  • Les arrêtés essentiels sur les commissions de recours des malades sur la commission centrale d’évaluation, sur les comités locaux de pilotage des réformes, sur l’évaluation au niveau des établissements
  • La réévaluation au cours de séminaires nationaux du programme de soins de base et son financement et du programme de maladies chroniques non transmissibles
  • L’augmentation du volume de médicaments génériques sur le marché national
  • La diminution du nombre d’importateurs de médicaments (investissements non réalisés, médicaments non essentiels, non génériques)
  • La mise en place du comité technique de remboursement avec la sécurité sociale, pour le remboursement des médicaments essentiels et du tarif de référence pour l’encouragement du médicament générique et de la production nationale
  • Le programme spécial d’équipement des structures extrahospitalières pour la prévention et les soins de base, des urgences médicochirurgicales, des structures du sud et des chefs lieux (scanner, imagerie, laboratoires, blocs)
  • La mise en place du carnet de santé des algériens (600.000 au minimum chaque année)
  • L’élargissement du programme de vaccination obligatoire avec l’introduction du vaccin contre l’hépatite B en Janvier 2003
  • La réalisation des premières greffes de rein sur cadavre et des premières greffes de foie en 2002
  • Le programme spécial d’assistance des équipes algériennes par des équipes étrangères pour la chirurgie coronarienne ce qui permet la prise en charge en Algérie de la majorité des malades précédemment transférés
  • Le démarrage des programmes de formation continue par la télémédecine (Urgences – Maternités – Néonatalogie)
  • Le jumelage des grands hôpitaux du nord avec les hôpitaux du sud et de l’intérieur
  • Le programme spécial de réhabilitation des maternités et des services de néonatalogie
  • La publication des premiers « Rapports annuels sur l’état de santé des algériennes et des algériens » (2002,2003)
  • La réalisation et la publication des premiers Comptes Nationaux de la Santé en 2003.

Ce large tout d’horizon sur la carrière professionnelle du professeur Abdelhamid Aberkane donne un aperçu sur l’expérience acquise par cet homme de science et de terrain, en Santé Publique à partir d’un itinéraire professionnel multidimensionnel enrichissant, du fait de la diversité des responsabilités assumées et de la spécificité du contexte et des chemins suivis au lendemain de l’indépendance de l’Algérie.

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