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Proposé par Larbi Abid - Avril 2019
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Cette dame au caractère bien trempé, fait partie de ces icones que l’Algérie s’enorgueillit d’avoir enfantées un jour. Née à Alger un 2 avril de 1928, elle a brisé tous les tabous. D’abord celui des enfants nés de mariages mixtes, de militante communiste avec l’étiquette étriquée d’apostasie- « Je suis profondément croyante »- chose qu’elle affirme dans l’émission radiophonique « J’avoue que j’ai vécu » de Malika Lafer, celui de l’étudiante indigène qui ne pouvait prétendre qu’au concours d’externat et enfin celui du planning familial lancé à la fin des années 60, une fois la souveraineté nationale recouvrée.
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…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
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Professeur de la Clinique Médicale, salles Soulié et Lasnet, après les professeurs Cochez et Ardin-Delteil., précédemment Salle Pasteur.
Né en 1882 à Saint-Loup en Haute Saône, au cours d’un séjour en Métropole de sa famille, son père était médecin-militaire, puis accomplissait une brillante carrière médicale, maire de Sétif pendant 34 ans, Député puis Sénateur du Constantinois.
Son absence est celle des études médicales à Paris, avec Déjérine, Reclus, Nélaton, Ombredane, Gustave Roussy. Puis celle de la guerre de 1914-1918, dans l’ambulance n° 2 de la 4ème brigade marocaine, puis au Bataillon d’infanterie coloniale du Maroc, puis médecin chef du 367ièmeRégiment d’Infanterie.
Docteur en médecine en 1909, il est Médecin des Hôpitaux d’Alger en 1912, il est nommé en 1920 Agrégé des Facultés de médecine, en 1928 professeur de Pathologie générale et de Pathologie médicale, en 1930 Professeur de Clinique médicale, jusqu’à sa retraite en 1954.
Une vie médicale dont ceux qui l’ont partagée (Boulard, A, Portier, Chevrot, peut-être Fourrier et Babeau…) ont admiré l’harmonie, ses activités d’enseigneur, d’une grande œuvre scientifique, infections, parasitoses, affections viscérales et endocriniennes, étudiant l’ambiance dans laquelle la maladie se développait.
Il réalisa deux architectures, la Clinique médicale en 1934, le professeur Costantini ayant montré l’exemple en 1925 et le Sanatorium de Rivet contre la tuberculose.
Dès 1920 il avait fondé le Journal de Médecine et de Chirurgie et en 1927 l’Algérie Médicale.
Il participait à de nombreuses commissions, Assistance médicale indigène, cancer, hydro-climatologie avec sagesse, finesse et pondération, dans son talent d’orateur.
Sa vie publique, sa bonté, son tact étaient gouvernées par la simplicité. Il arrivait à Mustapha en bicyclette, les pantalons étant serrés par des épingles en bois.
Sa vie privée et familiale, à Saint-Eugène(Bologhine), face à la mer, sa bibliothèque contenant les sujets les plus divers, musique, peinture, littérature, histoire, frappaient le médecin ami, avec sa simplicité et son optimisme.
Les dernières années lui avaient apporté bien des peines, et sa maladie l’emporta en 1957 à l’âge de 75 ans.
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