VOIR AUSSI
Proposé par Larbi Abid - Avril 2019
Auteur : Perino Luc. Les sciences de la santé étant les plus faciles à corrompre, voici dix points devant susciter la méfiance, lors de la lecture d’un article parlant d’un médicament dans la presse générale.
- Lire la suiteVOIR AUSSI
Vers une sortie de crise des hôpitaux ?
Formation médicale continue : Signature d’une convention entre le ministère de la Santé et Sanofi
Consulter tous les points de vue
Je connais Bekada Hadj Benmhel depuis bientôt cinquante ans ! En fait je le connaissais indirectement, son environnement et lui-même, avant de le voir et de l’apprécier pour lui-même, dès le début, dans les années soixante. Ayant une de mes sœurs et son mari dans l’enseignement à Annaba, j’entendais déjà parler avec beaucoup de respect de son frère ainé, cadre de l’éducation algérienne. Puis ce fut à la cité universitaire de Ben-Aknoun que l’on ma parlé de Mazouna, son lieu de naissance.
Consulter toutes les biographies
…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Histoire de l'Algérie médicale : les hommes et les femmes
par le professeur M. FEGHOUL
L'Algérie et la médecine algérienne ont perdu le 23 mars 2004 un de ses valeureux enfants : le professeur Abdelkader BOUKHROUFA.
C'était un médecin aux valeurs morales et humanitaires très élevées et un militant de la cause nationale depuis son plus jeune âge. Il a participé à la création de l'UGEMA, a fait la grève des études pour obéir aux mots d'ordre du FLN et a rejoint les moudjahidines à la wilaya 3 en 1956ou il est nommé responsable sanitaire de la zone III. Il est arrêté par l'armée française, condamné et emprisonné en France. Après sa libération en 1960, il rejoint l'ALN à la frontière algéro-marocaine, en qualité de chargé de la santé.
Après l'indépendance, il reprend ses études à la faculté de médecine d'Alger et gravit par concours tous les échelons de la carrière hospitalo-universitaire : assistant d'abord puis maître-assistant, agrégé en cardiologie en 1972 à Alger et enfin professeur titulaire en 1975.
Après l'agrégation en 1972, il est affecté à Oran en qualité de chef de service permettant (avec d'autres collègues) ainsi le décollage de la faculté de médecine d'Oran.
En 1978, il retourne à Alger où il prend la chefferie du service de médecine interne (à option cardiologique) de l'hôpital Parnet jusqu'en 1989 où après le départ à la retraite du professeur MOSTEFAI il prend le service de cardiologie de la clinique Ibn Zhor de l'hôpital Mustapha.
En plus de ses activités médicales, il a été secrétaire général de l'Union Médiale Algérienne de 1985 à 1990, membre du Conseil National des Moudjahidines, membre fondateur de la Société Algérienne d'Histoire de la Médecine et président de la Société de Médecine d'Alger pendant 5 ans.
En septembre 2000, il a été élu président du Croissant Rouge Algérien et en 2001 membre du conseil de direction de la fédération internationale des croix et croissant rouge.
En 2002, il est membre de la Commission Nationale Consultative de Promotion et Protection des Droits de l'Homme.
Il décède le 23 mars 2004 au CPMC des suites d'une longue maladie et est enterré à El Alia au carré des martyrs de la nation. Que Dieu le couvre de sa miséricorde.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.