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Hélène (Lola) Feyguine est née dans une famille juive de Samara le 21 mai 1881. La ville se situe au sud de la Russie près du Kazakhstan, sur les bords de la Volga. Ses parents, marchands de bois, migrent ensuite avec leurs enfants à Odessa, qui appartient alors à l’Empire russe. Plusieurs pogroms eurent lieu dans ce port situé sur la Mer Noire où se trouvait une population multiethnique comportant, outre les Russes et les Ukrainiens, des Juifs et des Grecs en conflit depuis le début du XIXème siècle. Vers 1890, l’émigration juive est importante. De plus, il existe un numerus clausus pour les étudiants juifs.
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…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Histoire de l'Algérie médicale : les hommes et les femmes
Par Nabila BENSIFI
Mahfoud BOUCEBCI est né le 22 novembre 1937 à Miliana.
Après des études de médecine puis de psychiatrie à Nice, il rentre à Alger en 1967 où il poursuit une carrière hospitalo-universitaire. Il passe son agrégation en 1972 et part au CHU d'Oran où il exercera pendant 2 ans, puis revient à Alger pour être nommé professeur, chef de service de psychiatrie à la clinique « Les Oliviers ».
Au cours des onze année qu'il passa dans cette clinique, il donna une nouvelle âme à ce lieu : travaux d'ergothérapie, installation d'un laboratoire d'EEG pour enfant épileptique etc. En 1985 il prend la chefferie de service de l'hôpital Drid Hocine à Kouba où il œuvrera sans relâche jusqu'au 15 juin 1993 où il fut assassiné.
Le professeur BOUCEBCI a été à deux reprises lauréat du prix maghrébin de médecine (1982 et 1988) ; il a été l'auteur de plusieurs ouvrages :
Membre du Comité éditeur et correspondant de plusieurs revues internationales, il a été l'auteur de plus de 190 communications et publications scientifiques.
Il a été membre fondateur des rencontres Franco-Maghrébines de Psychiatrie qu'il présida à Alger en 1983.
Il fut également vice-président de l'Association Internationale de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent et Président de la Société Algérienne de Psychiatrie.
L'Algérie doit au professeur BOUCEBCI, la formation de générations de psychiatres, de médecins et d'éducateurs. Cet homme de combat communiquait sa force, sa foi en la guérison au jeune éprouvé qui ne pouvait demeurer sourd à tant de conviction, de dynamisme, de vie mais de sérénité aussi.
Il s'acharnait à persuader le patient et l'environnement de celui-ci, qu'une personne atteint de quelque maladie que ce soit était, avant tout, un être humain qui a droit au respect et à la dignité.
Le 02 décembre 1990, il écrivait « être psychiatre, c'est emprunter une longue route pas toujours facile, mais mon souhait, c'est que, au terme d'une longue, riche et réussie carrière, vous puissiez vous dire : j'ai chaque jour essayé de soigner sans jamais en tirer un profit, j'ai chaque jour respecté l'homme dans son essence libertaire ».
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