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Robert Aubaniac est né le 23 février 1914 à Sidi Bel Abbès (Oranie) où il grandit et fait ses études secondaires. À 17 ans, le baccalauréat en poche il s’inscrit en médecine à Alger où ses parents le rejoignent l’année suivante, première transplantation, première migration.
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…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
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Par S. Bendali Amor
Le 14 décembre 1975 a disparu prématurément, à l’âge de 33 ans, notre ami Djamel BENBELKACEM. Cette disparition prématurée est venue interrompre une carrière pleine de promesses. Il effectue ses études primaires à Oued Zenati où il est né, puis poursuit ses études secondaires à Constantine et à Annaba. Une grave affection l’oblige à préparer seul son probatoire avec succès. Il se destine à la médecine et entre à la faculté d’Alger en 1961. Dès 1963, il est admis au 1er concours d’externat des hôpitaux d’Alger. Interne provisoire au concours de 1964, il est définitivement admis au concours de 1966 et opte immédiatement pour la chirurgie.
Dès lors, il redouble d’activité : il est moniteur puis assistant au laboratoire d’anatomie normale, il anime une conférence d’internat pendant 3 ans, participe à l’enseignement de la pathologie chirurgicale et effectue avec un sérieux remarquable ses stages dans les différentes spécialités chirurgicales. Tout en conservant une attache particulière à la clinique chirurgicale B, service de son maître le professeur MANSOURI qui en 1969, lui inspire le sujet de sa thèse de doctorat en médecine portant sur la place de la vagotomie dans les grandes sténoses pyloriques atones d’origine ulcéreuse.
Assistant du 1er degré en 1970, il est admis brillamment à son concours de maîtrise d’assistanat en chirurgie générale dès l’année suivante. Il complète alors sa formation déjà solide par un stage très fructueux de deux années en tant que résident étranger dans le service du professeur Jean Louis LORTAT JACOB. Particulièrement apprécié pour son activité, il travaille avec Maillard, Fauvert, Fékété et s’intéresse plus spécialement à la chirurgie de l’œsophage, de l’estomac et de l’hypertension portale. Il regagne en 1973 la clinique chirurgicale B où très rapidement il devient l’un des principaux membres de l’équipe chirurgicale. Au cours de ses différents stages aussi bien à Alger qu’à Paris, Djamel Eddine BENBELKACEM a participé à l’élaboration de nombreux travaux, portant essentiellement sur les différents aspects de la chirurgie digestive.
Il a été en particulier co-rapporteur du travail sur les cancers colorectaux au congrès médical maghrébin de Rabat en 1974. BENBELKACEM ne s’est pas contenté uniquement à consacrer ses efforts à apprendre avec le sérieux et la modestie qu’on lui connaît son métier de chirurgien et d’enseignant. En effet, il n’a pas ménagé son temps aussi bien au sein du bureau de l’internat qu’au sein de notre société, depuis deux ans, lorsqu’il fut unanimement élu au poste de trésorier et lorsqu’il dut assumer les problèmes financiers du congrès médical maghrébin d’Alger. De plus bénéficiant de l’estime et de la confiance de tous les enseignants, il a été élu pour les représenter au conseil national de la recherche scientifique. Il était un confrère estimé de tous. Sa compétence, son sérieux, son honnêteté aussi bien intellectuelle que morale, sa correction et surtout sa franchise et son courage constituaient les qualités essentielles que l’on retrouve dans ses rapports avec ses amis et ses confrères. Son activité professionnelle ne l’empêche pas de mener une vie familiale sereine commencée il y a 10 ans. Il était père de 3 enfants.
Aîné d’une famille de 4 enfants, il était celui qui réglait tous les problèmes. Il était un guide pour ses frères et sœurs dont 2 sont déjà médecins. C’est dire que par ses qualités et ce qu’il représentait, sa disparition a été une perte cruelle pour son épouse, ses enfants et toute sa famille. Son maître a perdu un précieux élève et collaborateur. Nous avons perdu un ami très cher. L’Algérie a perdu un cadre en pleine maturité. Au nom de la communauté chirurgicale, le bureau de la société algérienne de chirurgie renouvelle à son épouse et à ses parents ses condoléances les plus attristées et toute sa sympathie.
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