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AlgériePetite leçon de décryptage d’un article médical

Proposé par Larbi Abid - Avril 2019

Auteur : Perino Luc. Les sciences de la santé étant les plus faciles à corrompre, voici dix points devant susciter la méfiance, lors de la lecture d’un article parlant d’un médicament dans la presse générale.

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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


AUBRY Georges (1882-1957)

AUBRY GeorgesNé en 1882 à Saint-Loup en Haute Saône, au cours d’un séjour en Métropole de sa famille, son père était médecin-militaire, puis accomplissait une brillante carrière médicale, maire de Sétif pendant 34 ans, Député puis Sénateur du Constantinois.

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Naissance de la médecine algérienne

Commémoration du XXème anniversaire de la disparition du Pr. Bachir Mentouri

…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.

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Histoire de l'Algérie médicale : les hommes et les femmes

BENALLEGUE AldjiaEnvoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Professeur Aldjia BenallègueLe professeur Aldjia Noureddine est née le 28 mai 1919 à Médéa où son père exerçait en qualité d’instituteur à l’école indigène de la ville. Sa mère (née Yaker) fut l’une des toutes premières indigènes à suivre une scolarité primaire en 1906. En 1924 lorsqu’on inscrivit son frère aîné à l’école indigène de la ville, elle put s’inscrire à l’école ouvroir réservée aux filles indigènes à qui l’on apprenait à lire et à écrire et surtout les activités domestiques telles que couture, broderie, tissage etc.

L’année suivante, à la suite de la mutation de son père à El Khemis (vallée du Chélif), elle put rejoindre l’école communale de filles de cette ville, vu qu’il n’existait pas d’écoles indigènes. Après 2 années, son père rejoint l’Arbatache, village distant de 34 km d’Alger où Aldjia terminera sa scolarité primaire. Sa réussite à l’examen d’entrée en sixième lui permis en 1929 de venir à Alger où elle fut inscrite en qualité d’interne au lycée de filles Delacroix (actuel lycée des frères Barberousse) où après 7 années, elle décroche le baccalauréat avec mention lui permettant de s’inscrire à la faculté de médecine d’Alger en 1936 et de bénéficier d’une bourse. Durant toute la durée de ses études, elle fut la seule fille d’origine indigène à la faculté de médecine puisque ce n’est qu’en 1944 que Nafissa Hamoud (Pr. Laliam) s’inscrivit. Durant la première année (PCB), sur une promotion de 135 étudiants dont 21 filles, 84 furent reçus dont 8 filles, 7 françaises et une algérienne : Aldjia Noureddine.

C’est durant l’année 1937-1938 qu’elle commença réellement sa médecine, partagée entre l’hôpital Mustapha le matin et les cours l’après-midi à la faculté. C’est à l’hôpital Mustapha qu’elle vécut la 2èmeguerre mondiale et où elle fut confrontée aux différents chefs de service parmi lesquels le Professeur Charles Sarrouy qui venait de succéder au Pr. Victor Gillot en 1941 au service de médecine infantile. Elle eu a affronter l’épidémie meurtrière de typhus de 1941-1942. Ayant réussit au concours d’internat de 1942, elle fut interne dans le service de médecine interne du professeur Aubry puis dans le service de Gynéco-Obstétrique dirigé alors par le Pr. Laffont ainsi qu’à la clinique médicale dirigée par le Pr. Lebon. Elle fut élue en 1943 présidente de l’association des internes.

Lors des massacres de Sétif du 8 mai 1945, l’association des étudiants musulmans décida d’apporter une aide aux victimes et c’est Aldjia Noureddine qui fut désignée pour solliciter les consuls des USA et de Grande Bretagne. Après la fin de la 2ème guerre mondiale, elle revient au service de pédiatrie pour y rédiger sa thèse de doctorat d’état en médecine dont le sujet était ‘’Les syndromes graves de l’été chez le nourrisson à Alger’’. La soutenance de cette thèse aura lieu le 6 janvier 1946. Le Pr. Sarrouy lui proposera le poste de chef de clinique adjoint dans son service et la parrainera pour son admission en qualité de membre titulaire de la Société de Médecine d’Alger. Elle sera également membre fondateur de la Société de Pédiatrie d’Alger que créera le Pr. Sarrouy en 1947.

A la fin de l’année 1946, elle ouvrit un cabinet médical à la rue Tanger et l’année suivante elle connut le pharmacien Abdelkrim Benallègue qui deviendra son époux. Après le déclenchement de la révolution algérienne en 1954, madame Aldjia Benallègue continuera d’assumer sa tache de médecin jusqu’en 1956 où elle apprit que les parachutistes français procédaient à l’arrestation des intellectuels algériens ce qui l’obligea à s’exiler, avec toute sa famille, en France jusqu’à l’indépendance du pays où elle revint à l’hôpital Mustapha pour rouvrir le service de Pédiatrie.

Elle passera le concours d’agrégation à Paris en 1962 où elle sera reçue avec 4 autres médecins algériens. Elle revient à Alger à l’hôpital Mustapha où elle entama une carrière hospitalo-universitaire qui va durer 27 ans. Elle remettra sur rail la société de médecine d’Alger qu’elle présidera pendant près de 4 ans et participera au congrès des médecins arabes en juillet 1963 à Alger. En décembre 1963, elle est élue membre correspondant de la Société Française de Pédiatrie.

En sa qualité de présidente de la société de médecine d’Alger, elle sera l’instigatrice, en 1964, des journées Médico-Chirurgicales maghrébines qui deviendront quelques années plus tard Congrès médical maghrébin.

A la fin de l’année 1963, premier coup de Jarnac de la part de l’administration centrale : voulant l’éjecter du poste de chef de service de pédiatrie de l’hôpital Mustapha, on lui fit miroiter la possibilité de création d’un hôpital mère-enfant à Parnet et c’est ainsi qu’elle prendra la chefferie de service de pédiatrie de l’hôpital Parnet en janvier 1964 où elle restera jusqu’à son départ en retraite en févier 1989. Dans cet hôpital vétuste, elle aménagera un service de pédiatrie exemplaire qui sera le creuset, l’école de pédiatrie algérienne d’où sortiront les professeurs J.P. Grangaud, M.S. Mazouni, S. Benabdallah, A. Lebied, K. Hireche, Z. Arrada et bien d’autres. C’est dans cet hôpital et plus particulièrement dans l’amphithéâtre de la maternité qu’elle mettra sur pied « les réunions mensuelles de pédiatrie » prémices à la création de la Société de Pédiatrie d’Alger qu’elle créera en 1968. Avec la réforme des études médicales en 1971, responsable du résidanat de pédiatrie, c’est elle qui élaborera le programme de pédiatrie. Dans les années 1970, elle s’intéressera à la génétique, branche de la médecine alors en plein développement. Elle utilisera son année sabbatique (1977-1978) pour effectuer un stage de génétique à Paris.

En 1982, elle est élue membre correspondant de la prestigieuse Académie Nationale de Médecine de France, devenant ainsi la 1ère femme du Maghreb et de toute l’Afrique à avoir cet honneur.

En février 1989, à l’âge de 70 ans, elle prend sa retraite, passant le flambeau à son élève le Pr. Lebied, tout en gardant le contact avec le monde médical à travers les manifestations scientifiques puisqu’elle eut à coprésider des séances lors du congrès international de pneumologie à Alger en 1989 ainsi que la présidence du 25ème Congrès Maghrébin de 1990 et du Congrès de Pédiatrie de moyen Orient et du Bassin Méditerranéen en 1991.

Au terme d’une vie professionnelle bien remplie, elle conclue : « je me suis fait un devoir de faire correctement ce qui relevait de mon travail. En gardant mon indépendance d’esprit, il fallut souvent associer courage et persévérance ». La communauté médicale, la communauté scientifique algérienne, l’Algérie toute entière peut être fière d’avoir eu cette grande dame qui personnifie l’intégrité scientifique.

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