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Revue de presse

A votre santé : contre le sida, une alliance qui a porté

La presse | Tunisie | 05/11/2009

La vigilance a-t-elle baissé ? Toujours est-il que de moins en moins, on parle de sida. Non pas que la pandémie ait reculée car, et les chiffres le prouvent, partout dans le monde, elle enregistre, au contraire, des avancées spectaculaires. Non pas également parce que la science est parvenue à mettre le doigt sur la faille, mais l’humanité est ainsi faite qu’à la moindre lueur d’espoir, elle se laisse piéger par le désir de se laisser aller. Pour toutes ces raisons, et parce que les structures onusiennes ne sont pas arrivées à des résultats concluants quant à la question, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a été créé en janvier 2002.

Aussi récente qu’elle l’est, cette structure aura un impact remarquable là où elle aura à intervenir. Pour la Tunisie, en tous les cas, les résultats sont réellement importants. Le partenariat Fonds mondial-Tunisie entré en vigueur en 2007 ne sera que bénéfice pour le pays. Quoique qu’elle soit dérisoire par rapport à d’autres pays, la contamination au VIH/Sida est prise très au sérieux localement. Le plaidoyer en ce sens entrepris par le gouvernement tunisien en la personne du Pr Nabiha Gueddana, premier responsable de l’Office national de la famille et de la population (Onfp), pour obtenir le soutien du Fonds mondial, se traduira par l’octroi à la Tunisie d’une importante subvention échelonnée sur deux tranches. Toute tranche n’est toutefois approuvée qu’après examen des résultats selon des critères de performance rigoureux. Cette politique aura des conséquences sans précédent, aussi bien sur les intervenants qui, on le verra sont très nombreux, que sur les malades eux-mêmes.

Prenant le contre-pied des bonnes vieilles pratiques des structures onusiennes qui préfèrent s’appuyer sur les instances gouvernementales, le Fonds favorise et encourage, au contraire, la société civile à s’impliquer dans l’organisme, en l’occurrence le Comité de coordination national (CCM), chargé de l’application de l’accord de partenariat. Pour les mêmes raisons et grâce aux compétences qu’il peut fournir, le secteur privé est également fortement encouragé à y participer. Ces appels du pied feront qu’un très grand nombre d’ONG prendra part à l’application du programme Fonds mondial. La collaboration entre structures gouvernementales et privées d’une part et Fonds mondial d’autre part, aura des résultats multiples. En premier lieu, et rarement en pays émergents, les malades du VIH/Sida, sont totalement pris en charge. Grace à la trithérapie, par ailleurs extrêmement coûteuse, la maladie devient chronique. Comme l’hypertendu ou le diabétique, le malade du sida peut se marier, avoir des enfants, travailler, etc.

D’autre part et pour aligner les obstacles devant le sida, des centres de dépistage anonymes sont multipliés un peu partout sur le territoire et un système de suivi et d’évaluation de la riposte nationale au sida mis en place à l’échelon du pays. Sur le terrain, le travail de l’Onfp, principal bénéficiaire du programme Fonds mondial et des associations impliquées, a trait à toutes les catégories sociales vulnérables : travailleurs de sexe, détenus, milieux de drogue, recrues militaires, etc. En amont, et pour briser l’isolement des malades, l’Onfp a entamé une campagne de sensibilisation originale : amener les plus influents sur les jeunes à épouser la lutte contre le sida. Pari gagné puisque, de cette façon, des imams et des prédicateurs, usant de mots justes et simples, sont de plus en plus nombreux, au moment des prêches du vendredi, à appeler à plus de tolérance et à moins d’ignorance. Et même si le sida fait toujours peur, il devient plus facile à tout un chacun d’en parler sans beaucoup de préjugés ou de gêne.

Fadhila BERGAOUI

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