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Revue de presse

Journée mondiale de la population - Réduire la pauvreté, promouvoir l’égalité des sexes et arrêter les fléaux de santé, principaux objectifs du millénaire

La presse | Tunisie | 12/07/2006

Plus de la moitié de la population mondiale est composée de jeunes âgés de moins de 25 ans, 6.000 jeunes infectés par le VIH chaque jour

Le monde a célébré, hier 11 juillet, la Journée mondiale de la population. La communauté internationale a décidé de célébrer cet événement en pareille date de chaque année comme Journée mondiale de la population afin de sensibiliser l’opinion publique aux questions liées aux différents aspects du développement.

Pour célébrer cette journée, qui a eu pour thème : «Les jeunes et la santé reproductive et sexuelle», le FNUAP a organisé une journée d’information en collaboration avec l’Office national de la famille et de la population (ONFP) et les scouts tunisiens.

A cette occasion, M. Kofi Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, a adressé un message à la population mondiale dans lequel il a souligné que «près de la moitié de la population mondiale, soit plus de 3 milliards de personnes, a moins de 25 ans. Les jeunes n’ont jamais été en si grand nombre, dans toute l’histoire de l’humanité, et ils sont bien trop nombreux à affronter des perspectives sombres».

Pour le secrétaire général de l’ONU, s’occuper des jeunes n’est pas seulement une obligation morale, c’est aussi une nécessité économique impérieuse. Des études ont démontré qu’il est avantageux, tant pour les jeunes que pour la société dans laquelle ils vivent, d’investir dans l’enseignement, la santé procréative, la qualification professionnelle et l’emploi pour les jeunes.

Faire face à la violence, à l’exploitation et aux sévices sexuels

Au cours de cette journée, M. Mourad Ghachem, représentant assistant du FNUAP, a présenté le rapport du Fonds onusien. Il en ressort que depuis plus d’une décennie, la santé, voire carrément la vie des jeunes et des adolescents, est fortement menacée par la pandémie du sida. En effet, chaque jour, près de 6.000 jeunes sont infectés par le virus du sida. Une action de grande envergure doit être menée pour faire prendre conscience aux jeunes de l’importance de la prévention et de la lutte contre ce fléau et les maladies sexuellement transmissibles. En outre des efforts énergiques s’imposent pour faire face à la violence, à l’exploitation et aux sévices sexuels perpétrés sur des adolescents et des jeunes.

Citant le programme international : «investir dans les jeunes», qui aide à briser le cycle de la pauvreté, M. Mourad Gachem précise qu’en «2006, la population mondiale a atteint 6,6 milliards dont 1,6 milliard ont moins de 20 ans. De même, plus de 95 % d’augmentation de la population ont été enregistrés dans les pays en développement. Investir dans les jeunes, c’est entreprendre l’avenir. Toutefois, l’investissement dans la santé et le développement des adolescents est un vecteur important pour le progrès d’un pays et pour sa stabilité économique, sociale et politique dans l’avenir».

Il est à signaler, par ailleurs, que le FNUAP œuvre, avec les gouvernements, à intégrer les problèmes des jeunes dans les politiques et les plans nationaux de développement et offre son appui aux mesures prises dans les domaines comme la collecte des données, l’éducation, les moyens d’existence, l’information et les services relatifs à la santé et à la reproduction. Cette vision se reflète également dans les objectifs du millénaire. Dans ce registre, M. Gachem ajoute : «Réduire la pauvreté, promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, arrêter la diffusion du VIH/sida, du paludisme et des autres principales maladies, réduire de trois quarts le taux de mortalité maternelle sont parmi les principaux objectifs du millénaire qu’on essaie d’atteindre».

En Tunisie, l’éducation, la formation et la santé sont des priorités

En ce qui concerne la Tunisie, le rapport note qu’elle accorde une place de choix aux jeunes. Ils ont un accès à des services socio-économiques de qualité y compris les soins de la santé primaire et de la santé de la reproduction (SR). «On note qu’un programme conjoint des agences des Nations unies, s’étalant entre 2007 et 2011, implique toutes les institutions et ONG travaillant dans les domaines des jeunes. De même, la Tunisie considère l’éducation, la formation et la santé comme des priorités. La majeure partie du budget de l’Etat leur est consacrée», explique M. Gachem.

Le FNUAP a accompagné les efforts de la Tunisie en matière de population et de développement en élargissant la SR vers les jeunes et adolescents et en favorisant leur préparation à l’entrée dans la vie d’adulte et l’éducation de proximité.

Par ailleurs, les projets de l’ONFP concernant la SR sont multiples. C’est le cas de l’expérience de l’espace « Jeunes amis de Mériem » de l’ONFP à Bizerte. «L’objectif de notre association est d’identifier les besoins des jeunes dans la région, de les former en matière de sécurité et de santé reproductive tout en leur assurant une prise en charge globale. On travaille en réseau : foyers universitaires, scouts, médecine scolaire, associations sportives, clubs de santé…», souligne Dr Larbi Nafti, délégué régional de l’ONFP de Bizerte.

En plus des contacts directs avec les jeunes, l’association a mis en place un phone et un mail counselling. Pour ce qui est des problèmes rencontrés, le représentant de l’association déplore une certaine résistance des parents qui ont une fausse idée sur l’espace. De même, il est à souligner que l’association «jeunes amis de Mériem» se plaint d’un problème de consultation médicale qui est irrégulière à cause d’un manque de médecin à plein temps.

Samira HAMROUNI

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