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La presse | Tunisie | 24/09/2009
Actuellement, le laboratoire, qui a jusqu’ici procédé à l’analyse de sept cents prélèvements, effectue près de 25 analyses par jour sur des prélèvements provenant de toute la Republique. Si le virus s’est jusqu’ici déclaré dans des foyers isolés et ne s’est pas encore propagé à une large échelle, provoquant une épidémie, c’est grâce au système de surveillance sanitaire qui a été mis en place, visant à freiner l’évolution du virus, a souligné le médecin. " Nous étions soulagés par le fait que, jusqu’en juin, l’épidémie ne se soit pas déclarée. C’est aussi grâce à la chaleur du climat et à la fermeture des établissements éducatifs et universitaires. Mais avec l’arrivée du froid et la rentrée scolaire et universitaire, l’épidémie risque à tout moment de se déclarer ".
D’après les études qui ont été effectuées et les résultats qui ont été observés dans les autres pays, le virus touche surtout les enfants et les jeunes adultes dont l’âge est compris entre dix et trente ans et dont le système n’a pas été immunisé contre ce nouveau type de virus. " Mais ce n’est pas inquiétant ", explique le Pr Slim. Il est d’ailleurs " préférable que les jeunes adultes qui sont en bonne santé et qui ne présentent aucune insuffisance respiratoire ou maladie chronique ne se fassent pas vacciner et prennent un simple traitement symptomatique. Cela permettra à leur système immunitaire de s’immuniser contre ce type de virus ".
En effet, la vaccination a été prioritairement prévue pour les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques (bronchite chronique, insuffisance respiratoire, asthme, diabète, hypertension...). Les 700.000 doses de vaccins qui ont été commandées et qui seront normalement disponibles à partir de la fin du mois d’octobre (il faut toutefois préciser que le vaccin n’est pas encore prêt à être commercialisé) serviront également à la vaccination des cadres et du personnel travaillant dans les institutions vitales de l’Etat ainsi qu’à celle du personnel des établissements hospitaliers.
Bien que le vaccin de la grippe saisonnière n’immunise pas du tout contre ce nouveau type de virus, le virologiste estime qu’il est conseillé pour les personnes habituées à le faire pendant cette période de l’année de le faire comme d’habitude. " Cela permettra de ralentir la circulation du virus de la grippe saisonnière et diminuera ainsi le risque de voir se combiner les deux virus ", relève le Pr Amin Slim.
Revenant sur les symptômes qui peuvent être révélateurs de la grippe porcine, le virologiste a relevé que si une personne voit sa température s’élever brutalement (supérieure à 38°5) sans raison particulière, associée à d’autres symptômes tels qu’une fatigue généralisée, des maux de tête, des douleurs musculaires, des éternuements, une toux ... il est préférable qu’elle consulte un médecin "Beaucoup de médecins nous demandent s’ils doivent, systématiquement, prescrire des prélèvements pour des analyses, observe le virologiste. Je réponds généralement par la négative en leur demandant de prescrire des prélèvements juste pour les personnes qui ont séjourné à l’étranger, dans des pays où il y a un foyer de grippe porcine ou pour les personnes qui se sont trouvées en contact avec des personnes atteintes de grippe porcine. Sinon, pour les autres cas suspects, il faut leur prescrire un traitement symptomatique et si dans les trois jours qui suivent, les symptômes n’ont toujours pas disparu, il faudra alors faire des analyses ".
Imen HAOUARI
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