Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du programme culturel et d’animation du CRT pour la célébration, aujourd’hui, de la journée mondiale des premiers secours. Au menu de cette conférence, des exercices de secours, des débats scientifiques et une mobilisation des secouristes et des volontaires.

Le Croissant Rouge tunisien, dispose depuis sa création en 1956, d’un plan de développement établi en 1998 dont les domaines d’actions prioritaires sont actuellement le développement organisationnel, la préparation aux catastrophes ainsi que la formation des cadres de secours, l’action sanitaire (cours de premiers secours) et la diffusion des principes et valeurs humanitaires.

En effet, une personne victime d’une maladie ou d’un accident doit être parfois prise en charge par des professionnels de santé au sein d’un hôpital. C’est pour cette raison que les Etats mettent en place une organisation des soins et des secours permettant cette prise en charge. En revanche, la présence d’une personne pour prévenir ces services est plus qu’impérative. Il s’agit du rôle principal du témoin, ce dernier, bien qu’étant le moins compétent, il est la clef du système de premiers secours.
Sans témoin, pas de secours ; sans gestes de premiers secours, peu de chances de survie !

A noter, à ce propos, que les premiers secours représentent l’ensemble des techniques d’aide apportée aux personnes victimes d’un accident, d’une catastrophe, d’un problème de santé ou d’un problème social compromettant leur état de santé. Ces techniques permettent de minimiser les conséquences de ces dangers en assurant la survie des personnes en leur prodiguant des premiers soins d’urgence.

Sauver des vies, empêcher l’aggravation de l’état de la victime et favoriser son rétablissement, tels sont les trois objectifs des premiers soins. Ainsi, Le secouriste agira selon une séquence d’intervention prédéterminée qui comporte notamment l’évaluation de la situation et des dangers, l’examen primaire, l’examen secondaire, les traitements, les soins continus et enfin la transmission d’informations aux services médicaux.