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La presse | Tunisie | 24/06/2009
L’on estime toutefois que la meilleure prévention demeure la lutte contre le tabagisme.
L’année 2009 a été décrétée «Année sans tabac» en raison des effets dévastateurs du tabac sur la santé. Les tumeurs de la vessie touchent la tranche d’âge au-delà de 30 ans .La prévention consiste à éradiquer le tabac : «Pour la tumeur de la vessie, on procède par endoscopie ou par chirurgie lourde dont les conséquences sont, entre autres, l’impuissance. Les personnes opérées vivent désormais avec une poche externe».
Quels sont les signes précurseurs ? Les personnes atteintes urinent du sang en fin de mixtion : «C’est le principal symptôme qui amène les gens à consulter. Les autres signes de gênes urinaires ne sont pas des signes spécifiques de la tumeur de la vessie. Il ne faut pas aussi alarmer les gens car il peut s’agir d’une simple lithiase. Mais lorsqu’on a 50 ans, étant grand fumeur et on urine du sang, il s’agit sans doute d’une tumeur de la vessie. Pour établir le diagnostic, utiliser l’échographie, l’endoscopie à visée diagnostic ou carrément un scanner pour explorer les voies urinaires. C’est une maladie récurrente. Il existe 2 cas de figure, d’abord l’étape thérapeutique, on gratte le polype par voie endoscopique pour avoir une idée sur le stade. L’examen anatomopathologique démontre si c’est une tumeur superficielle. Le 2e cas de figure, il s’agit d’une tumeur infiltrante qui atteint le muscle vésical nécessitant une ablation de toute la vessie. Cette ablation entraîne une impuissance et des troubles de la continence. Dans ce cas, on confectionne une autre vessie par l’intermédiaire de l’intestin et l’homme garde l’intégrité de son image corporelle», explique Dr Chelbi. Lorsque le remplacement n’est pas possible les urologues procèdent à une stomiurinaire (poche).
La guérison n’est pas définitive et le pronostic n’est pas toujours bon. «C’est une pathologie à visée palliative», souligne encore notre interlocuteur
Les tumeurs de la vessie sont trop graves et représentent un problème de santé pour la société.
«Cela coûte trop lourd pour la santé publique. C’est le cancer n°1 en urologie avant même le problème de la prostate», ajoute-t-il.
Le volet de la prévention est très important. Cela consiste à lutter contre le tabagisme. Ces tumeurs peuvent être en rapport avec l’émanation de peinture, d’hydrocarbures.
Fatma Rassaa
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