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La presse | Tunisie | 22/01/2006
En Tunisie, la part des génériques, dont le prix équivaut 
  à seulement 20% environ de celui du médicament de référence, 
  représente un volume atteignant 40% du marché des médicaments, 
  répartis entre le secteur hospitalier et le secteur officinal privé.
  Lors du forum organisé avant-hier par la revue Réalités 
  sur le thème des médicaments génériques, le Professeur 
  Chalbi Belkahia a donné une définition concise des génériques, 
  expliquant que le médicament est une copie exacte du médicament 
  de référence (princeps) issu de la recherche, qui présente 
  la même composition qualitative et quantitative en principes actifs. Le 
  générique est, d’ailleurs, fabriqué juste après 
  l’expiration du brevet et est ensuite commercialisé sous un nom 
  différent par les laboratoires pharmaceutiques.
En Tunisie, des copies ont été notamment mises au point pour 
  les médicaments consommés à large échelle, comme 
  les anti-infectieux, les antitussifs, les antihypertenseurs, ainsi que les médicaments 
  du diabète, du cholestérol et de l’ulcère. 
  Un passage obligé par le laboratoire national du contrôle des médicaments 
  s’impose afin de vérifier que le médicament générique 
  réponde aux mêmes critères de qualité, d’efficacité 
  et d’innocuité que le princeps correspondant. D’ailleurs, 
  le «génériqueur» est tenu de présenter un dossier 
  complet, une sorte de «carte d’identité» du générique, 
  pour s’assurer qu’il correspond bien aux standards internationaux. 
  «Nous avons mis en place, au niveau du laboratoire national des médicaments, 
  un système permettant de reconstituer tous les essais cliniques sur le 
  générique, pour vérifier si sa composition chimique est 
  semblable à celle du médicament de référence et 
  s’il présente la même qualité intrinsèque», 
  explique à ce propos M. Amor Toumi, directeur du laboratoire en question.
  Certains intervenants relèvent toutefois la nécessité de 
  réaliser davantage d’études de «bioéquivalence». 
  «Ces études ne concernent que certains produits pharmaceutiques 
  qui sont les produits de forme solide et les produits liposolubles. Il s’agit 
  de montrer, par exemple, pour les génériques de forme solide, 
  que le produit passe dans le sang à la même vitesse et avec la 
  même concentration que le médicament de référence. 
  D’une manière générale, dans le cas de ces génériques, 
  on exige soit un dossier de bioéquivalence, soit le dossier qui garantit 
  que ce produit est bioéquivalent, et qu’on achète avec la 
  formule du médicament lui-même», a ajouté M. Toumi.
A court et à moyen terme, il devient évident que le positionnement des génériques sur le marché tunisien s’affirmera avec certitude, encouragé par une réforme de l’assurance maladie qui privilégie l’utilisation de ces médicaments, lesquels, à efficacité et à sécurité équivalentes, pèsent bien moins cher sur le budget de santé de la famille.
I. HAOUARI
Santé Maghreb en Tunisie
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