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Le Quotidien Tunisie | Tunisie | 08/04/2009
Et d’entamer le symposium par cerner cette affection qui «se caractérise par des sensations douloureuses chroniques que les patients décrivent souvent comme ressemblant à des brûlures, des picotements, des fourmillements, des décharges électriques fulgurantes et imprévisibles mais aussi des démangeaisons, des sensations de brûlure, de broiement, déchirement, de sensation de froid douloureux…», a expliqué le Dr Haddad à un parterre de neurologues, rhumatologues, orthopédistes, internistes, endocrinologues, oncologues, chirurgiens, généralistes et d’autres spécialistes confrontés dans leur quotidien à des patients souffrant de cette douleur intense dans diverses parties du corps. Et d’ajouter que : «les douleurs neuropathiques constituent dans les 30% des consultations de son service». Selon le Dr Haddad : «De nombreuses pathologies peuvent provoquer des douleurs neuropathiques, notamment le diabète, des infections diverses comme le zona, le sida, le cancer ou encore les traumatismes médullaires secondaires aux accidents de la voie publique. Il s’agit d’un des syndromes de douleur chronique difficile à traiter et les médecins disposaient auparavant de peu d’options thérapeutiques pour répondre aux besoins de leurs patients».
«La CNAM doit intervenir !»
Après avoir présenté des données de base sur la douleur, donné le diagnostic et des informations nouvelles, le Dr Haddad a passé le relais au Dr Mick, qui a présenté, de son côté, des faits et des cas cliniques : «quelques-uns ont été traités chez eux, mais d’autres ont nécessité des séjours aux hôpitaux», a-t-il dit. Et de «traquer» pour ses confrères la douleur neuropathique en se posant une batterie de questions et d’essayer de voir l’origine du mal. Où se niche exactement cette douleur en pratique quotidienne alors qu’on estime que cette épidémiologie touche plus de 7% de la population en Europe et 5% de celle de la France ? D’après le spécialiste, cette douleur est récemment reconnue. Certes, on a trouvé quelques traitements pour alléger la souffrance.
Quelques-uns sont efficaces et d’autres non. Ici, les deux médecins sont sur la même longueur d’ondes et pensent notamment au carabamazépine (limité par ses effets sédatifs), aux anesthésiques locaux à la morphine (abandonnée), les antidépresseurs (leurs actions intéressantes mais limitées par les effets indésirables), l’antiépileptique (mais ses effets sont indésirables) et autres techniques même de chirurgie pour quelques cas et que depuis que le lancement l’an dernier en Tunisie du Lycra (Pregabaline) s’est avéré le plus efficace et le moins compliqué dans son utilisation. «Je profite ici pour lancer un appel à la CNAM afin qu’elle prenne en charge les patients et je ne vois pas pourquoi, on ne les indemnise pas», a lancé le Dr Haddad. Pfizer, on le sait, est le 1er laboratoire pharmaceutique dans le monde qui investit dans les 7 milliards par an dans les recherches depuis 150 ans. Quant au Dr Mick, il a terminé le «cours pédagogique» de ce symposium de formation sur une note collégiale, en posant des questions aux praticiens présents, et écouté les réponses tout en expliquant et décodant les zones voilées de cette douleur.
Z.A.
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