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La presse | Tunisie | 22/01/2006
Ce dernier confie en outre que l’organisme qu’il dirige a considérablement
augmenté la part de son budget réservé à la coopération
autour des problèmes de santé à l’échelle
mondiale. Puisque cette part a évolué dans un passé relativement
récent de 300 millions à 800 millions de dollars.
Les possibilités de coopération en Tunisie font l’objet,
en fait, d’un travail d’exploration, et ce, à la faveur de
visites effectuées dans certains instituts nationaux, mais aussi de rencontres
avec des chercheurs.
Il semble à ce propos que les travaux effectués chez nous dans
le domaine de la génétique offrent des possibilités réelles.
D’autant qu’ils témoignent, aux dires des membres de la délégation,
d’une «expertise unique» à l’échelle de
la région.
Mme Sharon Hrynkow, directrice du Centre international Fogarty au sein du NIH,
indique que les possibilités de coopération dépendent en
premier lieu des priorités de la recherche dans notre pays, mais aussi
du développement des contacts entre chercheurs. «A partir de là,
des mécanismes existent qui peuvent venir en soutien à ces collaborations»,
précise-t-elle.
Dans ce cadre, les recherches effectuées chez nous en ce qui concerne
des cas, relativement fréquents, de handicaps mentaux d’origine
génétique offrent d’ores et déjà matière
à échange de savoirs et d’expériences. Le Dr Rodney
Howell, également membre de la délégation, évoque
même la possibilité, ici, d’une conférence régionale
sur le dépistage et la prévention de ce type de pathologies. Un
autre axe tournerait autour des cas de dystrophie musculaire, liés à
un manque de vitamine E, et sur lesquels travaille l’Institut de neurologie
de La Rabta.
En fait, les possibilités de croisement des travaux de recherche sont
fort nombreuses. Dans le domaine de la lutte contre le VIH-sida, où l’on
note la faible prévalence de la maladie dans notre pays, il s’agit,
commente le Dr Karl Western, d’analyser les raisons de cette faible prévalence
afin de la consolider. En outre, un travail d’évaluation peut être
fait concernant les méthodes de traitement. Etant entendu que le National
Institute of Health représente la plus forte proportion des recherches
effectuées sur la maladie ainsi que des médicaments mis au point.
Le cas du sida pose le problème de l’approche en matière
de prévention de la transmission du virus à l’entourage
du malade. Or le petit nombre de personnes atteintes, fait-on encore remarquer,
favorise un travail d’amélioration de cette approche préventive.
«Il ne faut jamais sous-estimer le danger», conclut le Dr Elias
Zerhouni à propos de cette pandémie face à laquelle de
nombreux pays se trouvent dans une situation d’échec.
Notons pour finir que le Dr Zerhouni, avant d’être nommé à la tête de l’INH, a été doyen de l’Université Johns Hopkins, à Baltimore, qui est spécialisée dans la recherche médicale. Après des études effectuées à la Faculté de médecine d’Alger, il émigre vers les Etats-Unis en 1975 et se distingue par un certain nombre de brevets d’invention dans le domaine de l’imagerie médicale et de la résonance magnétique appliquées au diagnostic, en particulier, des cancers et des maladies cardiovasculaires.
Raouf SEDDIK
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