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Info Tunisie | Tunisie | 25/01/2009
Toutes ces mesures et bien d’autres ont été décidées lors du Conseil ministériel tenu, vendredi, sous la présidence du chef de l’Etat, en vue de développer ce secteur et de lui conférer une efficience plus grande.
La mise en place d’un numéro unique de téléphone pour les services des urgences vise à réduire l’encombrement dans ces services et à parfaire la coordination entre les différentes structures spécialisées au niveau régional. Cette mesure a été rendue nécessaire du fait que sur le nombre total des personnes qui se présentent aux services d’urgences, 20 pc constituent de réels cas sérieux nécessitant une prise en charge, voire, parfois, une hospitalisation immédiate.
Afin de réduire l’encombrement et mieux répartir la prise en charge des patients, des centres régionaux seront mis en place pour accueillir les demandes de secours et les cas d’urgence et coordonner les interventions entre les différentes parties concernées en utilisant le numéro unique de téléphone d’urgence. Une telle mesure permettra de sauver des vies en réduisant les délais d’attente et d’orienter directement les malades vers les services les moins encombrés et donc pouvant assurer une prise en charge optimale avec le moins de stress possible.
Il a été, en outre, décidé, lors du même Conseil ministériel, d’accorder une priorité marquée au renforcement, en ressources humaines nécessaires, des services d’urgences et des services mobiles d’urgence et de réanimation.
L’accent sera mis sur la consolidation de la formation spécialisée en créant de nouvelles catégories d’agents et en assurant leur formation et leur initiation dans les écoles publiques de santé. D’ores et déjà, un mastère spécialisé en médecine d’urgence a été créé depuis 1998, aux facultés de Tunis, Sousse et Sfax.
A partir de 2001, une nouvelle spécialité paramédicale est enseignée, il s’agit de technicien supérieur.
Actuellement, les services d’urgence comptent, au total, 400 médecins urgentistes, 38 résidents, 4 agrégés et deux assistants. Cet effectif est renforcé chaque année par l’ouverture d’une dizaine de nouveaux postes par le ministère de la Santé publique.
Par ailleurs, une formation complémentaire est assurée au profit des urgentistes afin de leur permettre d’intégrer l’approche psychologique dans la prise en charge des cas graves.
Au niveau de l’infrastructure, il sera procédé, d’ici fin 2011, au parachèvement de la généralisation des services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR). On compte actuellement 14 services médicaux itinérants de secours et de réanimation.
Le Conseil ministériel a recommandé, en outre, le parachèvement, dans les plus brefs délais, de la réalisation d’un nouveau siège du service d’aide médicale urgente (Samu) à Tunis et d’un projet similaire à Jendouba destiné à couvrir la région du Nord-Ouest du pays en plus des SAMU de Sfax, Gabès et Gafsa et du Centre d’aide médicale urgente de Tunis (CAMU).
Il a été aussi décidé de construire un nouveau service d’urgence à l’Hôpital Charles Nicolle. Ces structures viendront s’ajouter aux 182 unités des urgences dans les régions.
ImageEn outre, la Tunisie s’est dotée depuis juin 2008 d’un Centre de traumatologie et des grands brûlés, basé à Ben Arous (dans le Grand-Tunis). Ce grand pôle de médecine d’urgence est le premier du genre en Afrique et dans le monde arabe. Il est, en effet, l’unique établissement hospitalier spécialisé dans la prise en charge des grands brûlés. Aussi, contribue-t-il à la formation des médecins stagiaires de Tunisie et des pays d’Afrique.
L’édifice aménagé sur un terrain de 6 ha se compose de sept étages et d’un héliport. Il dispose d’équipements de pointe lui permettant de traiter, sur place et dans toutes les spécialités, les grands brûlés et les cas de polytraumatisés.
Depuis sa création et jusqu’à la mi-novembre 2008, le centre a accueilli 11 mille cas d’urgence et assuré plus de 22 mille consultations et de deux mille interventions chirurgicales, soit 20 actes chirurgicaux en moyenne par jour.
Le secteur de la médecine d’urgence a connu un développement constant depuis la mise en place, en 1998, de la stratégie nationale de promotion de la médecine d’urgence, stratégie basée sur le renforcement des services d’urgences, l’amélioration de leur prestation et l’intensification et la diversification de la formation.
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