Cette rencontre, ''si prometteuse pour les quelque 5000 médecins généralistes que compte la Tunisie'', a dit le ministre, se tient au moment où le pays connait un débat national autour d'une réforme des études médicales et où se poursuit la réflexion sur l'institution d'une médecine de famille dans une conjoncture marquée par les préparatifs du nouveau système d'assurance maladie.
Passant en revue l'évolution des différents indicateurs de santé en Tunisie, le ministre a souligné l'importance de réformer le système de formation du médecin généraliste et partant de l'enseignement des études médicales, l'objectif étant notamment d'adapter cette formation aux standards internationaux.
Pour ce faire, a-t-il ajouté, l'enseignement médical devra produire à l'avenir des médecins qui assurent d'abord la santé pour tous, tout cela dans un rapport coût-efficacité acceptable pour le système de santé national.

De son côté, M. Mohamed Gueddiche, président d'honneur de l'association des médecins généralistes de Tunisie a relevé l'importance de cette rencontre scientifique qui offre l'occasion aux médecins généralistes de débattre des perspectives de la profession et des moyens de promouvoir la place du médecin généraliste qui a connu un certain recul du fait que les patients préfèrent passer en premier lieu par un spécialiste plutôt que par un généraliste.