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La presse | Tunisie | 21/05/2006
«Il fallait réduire le ‘‘parcours de combattant’’ qu’entreprenaient les malades  avant de passer en consultation», indique le directeur de l’hôpital, M. Habib  Louizi.
  Quinze services indépendants, relevant de quinze spécialités différentes,  fonctionnent en osmose, en ayant chacun sa structure de base. «L’hôpital Habib-  Thameur se prépare à ce genre d’aménagement car c’est une structure monobloc,  contrairement à l’hôpital pavillonné», ajoute M. Louizi.
«Notre expérience est transposable aux autres hôpitaux similaires»,  poursuit-il.
Chaque hôpital doit s’adapter à sa réalité. La gestion hospitalière doit coller  au quotidien et à son évolution. «La notion d’adaptation du service public est  très importante», souligne le directeur. Ainsi, les formalités d’inscription et  de paiement informatisées pour chaque service évitent aux malades les longues  files d’attente, outre les consultations de l’après-midi, pour décongestionner.  «Toutefois ces dernières ne sont pas encore significatives», souligne M.  Louizi.
Le CHU Habib-Thameur,  appelé établissement public de santé (EPS), compte prochainement humaniser  davantage les consultations spécialisées en introduisant dans la base de  données des médecins opérant toutes les données relatives aux patients :  «Désormais, le patient ne sera plus inconnu au bataillon», explique le  directeur de l’hôpital.
  «Avant d’aboutir aux dossiers informatisés des malades, il faut encore des  étapes. Le centre informatique du ministère de la Santé publique est en train  de travailler dessus», ajoute M. Louizi.
  La notion de priorité permet d’éviter les attroupements et d’évaluer le  rendement du personnel. «Ce système rend possible la mesure de la performance  administrative».
  La réforme de 1991, nous fait savoir le directeur, a permis d’instituer  les établissements publics de santé. Ainsi, 20 hôpitaux publics sont considérés  comme des hôpitaux de référence.  Il y a trois lignes d’hôpitaux, à  savoir les centres de santé de base, les hôpitaux régionaux et les EPS, qui ont  une triple mission, en l’occurrence une mission de soin, de recherche et de formation.
Le transfert des dossiers des malades et leur prise en charge par les EPS se  fait désormais entre médecins. «Ce qui facilite les démarches des citoyens  venant de l’intérieur du pays», souligne M. Louizi. 
  122.000 personnes ont bénéficié des services de l’hôpital Habib-Thameur durant  l’année 2005 dont 109.000 en consultations externes, 31.000 analyses de  laboratoire ont été réalisées en externe de même que 25.000 explorations  radiologiques.
F. RASSAA
Santé Maghreb en Tunisie
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