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Revue de presse

Stérilité féminine et masculine

La presse | Tunisie | 02/04/2008

Quel traitement, quelles perspectives d’avenir ? C'est un fait. La stérilité touche un nombre de plus en plus élevé de couples. Le stress, la pollution accrue de l’environnement (substances toxiques...) et le changement de mode de vie (consommation de produits alimentaires industriels, utilisation de pesticides, tabac...) associés à l’élévation de l’âge de la femme lors de son premier engagement dans la vie conjugale sont autant de facteurs qui, s’ils ne sont pas responsables, influent négativement sur la fécondité du couple et favorisent la difficulté d’engendrer des enfants.

Pour revenir à la définition même de la stérilité, cette dernière est définie comme étant l’incapacité du couple à pouvoir concevoir un enfant au bout de deux ans de vie commune. "Il existe deux types de stérilité, explique, à ce propos, le Dr Faouzi El Ariane, gynécologue. Il y a ce qu’on appelle la stérilité primaire. Il s’agit des couples qui n’ont jamais enfanté. Il y a ce qu’on appelle la stérilité secondaire. Ce sont des couples qui ont enfanté mais qui éprouvent du mal à avoir un second enfant".

Chez l’homme, plusieurs causes ont été identifiées dont, entre autres, les causes infectieuses, toxiques et celles génétiques. Les causes les plus connues sont la mauvaise qualité, l’absence ou l’insuffisance de spermatozoïdes dans le liquide séminal.

Quant aux causes infectieuses responsables de la stérilité chez l’homme, elles regroupent les maladies sexuellement transmissibles responsables de l’obstruction des canaux et de l’altération de la qualité et de la mobilité du sperme. Les facteurs d’origine toxique, eux, sont liés à la consommation excessive d’alcool, de tabac ainsi qu’à la consommation de pesticides dans les produits alimentaires et à l’exposition à des rayons ultraviolets qui diminuent la fécondité chez l’homme. Enfin, la stérilité masculine peut être aussi d’origine génétique (maladie héréditaire…), hormonale ou due à la présence de varices au niveau des organes génitaux (varicocèle).

Conduire des investigations approfondies pour mieux traiter

L’incapacité d’engendrer des enfants chez la femme est également liée à des facteurs de natures diverses. Parmi ces derniers : les pathologies tubaires (post-infectieuses obstruant les trompes), les troubles hormonaux responsables de la présence d’ovaires polykystiques et la mauvaise qualité ou l’absence de l’ovulation. D’autres causes sont incriminées dont les troubles de la maturation folléculaire, la présence d’anomalie au niveau des trompes ou de la muqueuse utérine, et la présence d’une glaire cervicale de mauvaise qualité.

Des investigations doivent être menées en profondeur auprès du couple pour permettre un diagnostic précis, et ce, dans le but de garantir au maximum les chances de réussite du traitement de la stérilité. Chez la femme, elles comprennent essentiellement la détermination de la fonction ovarienne, des examens bactériologiques (détection de la présence de chlamydia...), un examen ultrasonographique par voie génitale et un diagnostic tubaire et de l’utérus soit par hystérossalpingosonographie de contraste, soit par hystéroscopie.

Afin de déterminer si la stérilité est d’origine masculine chez le couple ou combinée, l’homme subira également une série d’examens dont un spermogramme ainsi que des examens d’ordre bactériologique, urologique et hormonal. Après les examens et le diagnostic, viendra l’étape du traitement. Les techniques ont énormément évolué ces dernières années en matière de traitement de la stérilité, augmentant les chances des couples inféconds de concevoir un enfant. Chez l’homme, en cas de diagnostic de varicocèle (trouble circulatoire au niveau des organes génitaux), c’est l’option chirurgicale ou une oblitération radiologique qui sont envisagées.

Chez la femme, la pratique d’une hystéroscopie est nécessaire en cas d’ovaires polykystiques ou de fibromes... Le médecin a recours, par ailleurs, à la procréation assistée, qui reste un des procédés les plus connus et qui est pratiqué, entre autres, en cas de sperme de mauvaise qualité ou de glaire hostile.

Les techniques de procréation assistée sont l’insémination artificielle intra-utérine avec sperme du conjoint (IAC) et l’ICSI. La première, pratiquée notamment en cas de mauvaise qualité de la glaire, consiste à injecter des spermatozoïdes prélevés et "préparés en laboratoire" dans la cavité utérine. Au préalable, une stimulation ovarienne avec des stimulants ovulatoires (gonadotrophines) aura été pratiquée pour obtenir des ovules de bonne qualité.

La seconde technique, qui est la fécondation in vitro envisagée en cas d’anomalie au niveau des trompes, va consister à reproduire au niveau du laboratoire ce qui se passe dans les trompes. Dans un premier temps, les ovaires sont stimulés pour permettre la production d’un ou de plusieurs follicules (ovaires). Plusieurs ovocytes sont prélevés et mis, ensuite, en contact dans une boîte de culture avec les spermatozoïdes. Au bout de 48 heures, des embryons sont obtenus et implantés dans l’utérus où ils pourront effectuer leur nidation.

Perspectives d’avenir du traitement de la stérilité

La troisième technique de procréation assistée est l’Injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI). Envisagée notamment dans les cas d’anomalie détectée au niveau des spermatozoïdes (spermatozoïdes trop peu nombreux, trop peu mobiles ou n’existant pratiquement pas dans le sperme, morphologie anormale…), ce qui empêcherait la fécondation spontanée de l’ovocyte, l’ICSI va consister à injecter directement à l’aide d’une micropipette un spermatozoïde ou plusieurs spermatozoïdes à l’intérieur d’un ou de plusieurs ovocytes, ce qui permettrait d’augmenter les chances d’obtenir des embryons viables.

Le procédé est, par la suite, similaire à celui de la FIV. L’embryon ou les embryons sont maintenus en incubation pendant 48 heures puis implantés ensuite dans l’utérus pour la nidation. Il faut dire que le traitement de la stérilité a connu, ces dernières années, une véritable percée technologique à tous les niveaux (examens, appareils…). Cette évolution a été notamment observée au niveau des techniques de la procréation assistée. "On a des liquides de meilleure qualité pour le maintien des embryons au laboratoire, a souligné, à ce propos, le gynécologue. S’agissant de l’ICSI, il est possible de prélever du tissu testiculaire, par biopsie".

Par ailleurs, il est également possible de prélever et de congeler des ovocytes pendant une durée déterminée, ce qui permettrait, en cas d’échec de la FIV, d’utiliser ces ovocytes congelés pour une seconde FIV, sans avoir besoin de recourir de nouveau à une stimulation et à une ponction ovarienne. Mais ce qui est le plus important avant tout, pour le Dr Faouzi El Ariane, c’est la prévention. "Que ce soit pour les hommes ou les femmes, il faut respecter une certaine hygiène de vie, en évitant les facteurs favorisants de la stérilité, à l’instar de l’alcool et du tabac. Il s’agit également d’éviter d’avoir de nombreux partenaires, ce qui favoriserait la survenue des infections sexuellement transmissibles à l’origine de la stérilité".

Imen HAOUARI

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