La radiothérapie et la chimiothérapie (adjuvente) ont permis également d’obtenir des guérisons, et la survie a doublé de 50%.

Le dépistage du cancer du rectum se fait par un examen simple. «On peut réussir des dépistages précoces de cas guérissables et améliorer ainsi la qualité de la vie tout en garantissant une survie plus longue pour les patients. Pour cela, il faut un effort d’éducation sanitaire», précise le spécialiste.

Les facteurs favorisant l’apparition de ce cancer sont les mauvaises habitudes alimentaires, la génétique, les lésions préexistantes, d’où l’important rôle du médecin qui consiste à élaborer une bonne éducation sanitaire pour prévenir et dédramatiser cette maladie.
Actuellement, les échos endoscopiques et les appareils d’IRM avec les antennes épatées servent à établir un bilan de l’extension des tumeurs.
L’activité a enregistré une retransmission en live d’une chirurgie peu invasive au bloc B de l’hôpital de La Rabta avec des invités étrangers.

La prise en charge plus classique, à savoir les anastomoses colo-anales et colo-rectales ont également fait l’objet de débats lors de ces 4es journées de carcinologie digestive. On a évoqué, notamment, la prise en charge thérapeutique du cancer du rectum métastatique localement avancé, ainsi que la présentation et la discussion de sujets concernant des malades cancéreux dans tous les services des hôpitaux de Tunis.

F. RASSAA