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Revue de presse

Cancer du sein et du col de l’utérus : mieux que le traitement, la prévention

La presse | Tunisie | 14/03/2008

Les maladies cancéreuses constituent une préoccupation majeure de la santé publique à laquelle font face, aujourd’hui, les spécialistes du monde entier. Ces derniers continuent, au fil du temps, de se pencher sur les moyens de lutte et de rechercher les solutions thérapeutiques appropriées. Cette pathologie, due essentiellement à des facteurs physiques, génétiques et alimentaires, ne cesse d’attaquer le corps humain dans son intégralité et d’atteindre, de la sorte, tous les organes les plus fragiles. Le sein et le col de l’utérus y sont les plus exposés surtout chez les femmes âgées de plus de 45 ans ou celles ayant des antécédents familiaux.

Premier cancer touchant la femme en Tunisie, celui du sein sévit brutalement en enregistrant chaque année mille nouveaux cas, soit 26 femmes pour cent mille. Un nombre alarmant qui interpelle, non seulement le corps médical spécialisé, mais aussi toutes les femmes conscientes de l’ampleur des risques que fait courir cette maladie mortelle. Et pour cause, le dépistage précoce constitue, à n’en point douter, le cheval de bataille, la meilleure stratégie de prévention.

De par son caractère bénévole, l’Association de lutte contre les maladies chroniques (Almc) s’est alignée à l’effort de protection et de sensibilisation depuis sa création en 2006. Elle a organisé, le week-end dernier à Gafsa, les 6es journées de sensibilisation au dépistage précoce et à la prévention des cancers du sein et du col de l’utérus, en présence d’une pléiade de radiologues, de gynécologues et d’autres spécialistes expérimentés en la matière.

Sensibilisation du grand public

L’objectif est de faire connaître au grand public la nature de cette maladie, sa genèse génétique, ses impacts, son traitement et la conduite à adopter pour en réduire le taux de risque. Ces techniques thérapeutiques peuvent, ainsi, déceler l’existence de l’anomalie cellulaire à un stade donné de son développement tumoral. En effet, son degré de suspicion donne lieu au diagnostic, puis au dépistage, une étape au cours de laquelle on peut envisager l’éventualité d’une intervention chirurgicale.

En fait, la mammographie, l’échographie, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou le frottis cervical vaginal (examen médical permettant de prélever un échantillon des cellules du col de l’utérus pour l’analyse) sont considérés comme étant les techniques les plus appropriées pour mieux détecter la maladie en question.

L’ALMC a joint l’idée à l’action

Cependant, selon certains médecins, leur taux d’efficacité dépend, en grande partie, de la nature du cancer et de la tranche d’âge des sujets suspects. Comme l’a affirmé Dr Hédi Rzigua, professeur à la Faculté de médecine de Tunis et chirurgien- gynécologue, la mammographie ne donne pas les résultats attendus chez la femme de moins de 35 ans car, à cet âge, l’apparition du cancer du sein pourrait avoir pour l’origine des antécédents familiaux. Cela signifie qu’il s’agit là d’un phénomène à caractère héréditaire. D’où, a-t-il recommandé, le recours à l’IRM qui demeure, ainsi, la technique la plus adéquate. Du reste, le nombre annuel des mammographies à pratiquer pour éviter un décès par cancer du sein varie suivant l’âge des sujets. On enregistre, à ce propos, 130.000 échographies mammaires chez les femmes quadragénaires contre seulement 25.000 pour celles âgées entre 50 à 69 ans.

Après le cancer du sein, celui du col de l’utérus est la deuxième forme la plus fréquente chez la femme. Bien qu’il s’agisse d’une maladie évitable, à la seule condition de se soumettre régulièrement au test de dépistage, celui-ci enregistre annuellement près de trois cents nouveaux cas. Son apparition est due au virus “papiloma virus”, mais aussi elle est liée à des rapports sexuels excessifs.

Pour le cancer du sein ou celui du col de l’utérus, seul un comportement préventif est susceptible de les éviter, grâce aux messages de sensibilisation et de prise de conscience sélectifs et généralisés. Afin de mieux réussir ces messages, l’Almc n’a pas manqué de joindre l’idée à l’action. C’est pour cette raison qu’une caravane sanitaire spécialisée s’est rendue à la polyclinique de la Cnss de Métlaoui, à Gafsa, où quelque cinq cents femmes, tous âges confondus, se sont inscrites pour se soumettre à des consultations gratuites.

A 9h00, la grande salle est, déjà, comble. Les patientes prennent leur mal en patience. Qu’il s’agisse de mammographie, de radiographie, d’échographie ou de frottis cervical vaginal, elles sont toutes prêtes à faire les examens les plus adaptés. "Je suis venue pour un dépistage précoce pour me rassurer sur mon état de santé, c’est l’occasion ou jamais", indique Saloua, 45 ans, qui déclare aussi avoir été informée de cette action par la Radio de Gafsa. Mannana, 52 ans, s’est montrée beaucoup plus soucieuse, elle ne se limite pas à de telles actions de sensibilisation. Elle a déjà fait, depuis une année, les examens nécessaires qui n’avaient signalé aucun risque de cancer. "Aujourd’hui, je suis là pour un simple contrôle", a-t-elle précisé, en ajoutant que sa sœur, 30 ans, a connu une ablation du il y a deux semaines, à cause du sein cancer. Beaucoup d’autres femmes, faute de moyens, n’ont pas eu la chance de bénéficier de consultations pareilles.

Cette caravane leur a permis de se faire examiner gratuitement. Mme Najet Ben Moussa, présidente de l’association organisatrice a porté à la connaissance de toutes les femmes présentes que la polyclinique d’El Omrane à Tunis est à leur disposition, en cas de besoin, pour le suivi et le contrôle et que ces 6es journées ne sont qu’une opportunité de sensibilisation à la prévention.

Y étaient présents, Dr M’hamed A. Elhejaji, chirurgien-consultant et universitaire à la Faculté de médecine en Libye, qui a loué l’expérience tunisienne dans ce domaine tout en exprimant sa considération pour les compétences médicales dont dispose notre pays. Evoquant la stratégie de lutte contre le cancer du sein dans son pays, il a déclaré que les dernières statistiques ont enregistré 20 cas pour cent mille femmes.

Quoi qu’il en soit, la prévention constitue le moyen idéal pour faire face à cette pathologie. Allaitement, comportement alimentaire sain et dépistage précoce représentent les autres facteurs protecteurs.

Kamel FERCHICHI

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