A préciser que l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi) a, tout récemment, délivré un brevet d’invention au trio inventeur.
Ce contrôle de qualité présente une alternative très importante dans le domaine de l’imagerie médicale. Paradoxalement, ces opérations sont réalisées par le fournisseur du matériel lui-même. Le Pr Ben Salah indique que pour la résolution de ce paradoxe, son équipe a essayé d’intervenir comme une tierce partie dans ce processus. Une intervention qui a intéressé l’IRM et la scintigraphie. Elle consiste, en plus de la formation de techniciens dans le domaine du contrôle de la qualité, à réaliser les pièces les plus importantes du puzzle qui sont les fantômes et à faire en sorte que leur réalisation soit au moindre coût.

La compétitivité de ce fantôme a été prouvée par des acquisitions réalisées par l’intermédiaire de deux machines : l’une se trouvant au Centre national d’IRM de La Rabta et la seconde intégrant le matériel d’une clinique privée.
Une invention qui servirait, entre autres, à assurer la tâche préventive pour les équipements de l’imagerie médicale : "Ce qui se passe souvent, c’est queles utilisateurs achètent des machines à des coûts très élevés et négligent par la suite le contrôle qualité", remarque le Pr Ben Salah.

Les concepteurs de ce fantôme ont eu le mérite de se soucier du coût de confection tout en conservant les mêmes performances. En effet, l’on a eu recours au polyamide comme matériau de fabrication au lieu de l’acrylique, plus coûteux. Le Pr Ben Salah souligne : "Le coût est passé de plus 1.200 dollars US à 600 dinars tunisiens" avant d’ajouterque"la conservation des mêmes performances vient du fait que le polyamide, comme l’acrylique, est un matériau non magnétique".

Interrogé sur les perspectives de la commercialisation de cette invention, le Pr Ben Salah précise : "Dans un premier temps, nous comptons promouvoir notre invention auprès des services nationaux et internationaux d’imagerie IRM".
La fabrication industrielle de ce fantôme ne pose pas de problèmes, étant donné la disponibilité de la matière constituant ce fantôme ainsi que la clarté de ses plans et schémas.

Mehdi BEN REJEB