En effet, la prolifération de la maladie, d’une part, et la lourdeur des traitements disponibles, de l’autre, ont poussé les laboratoires Pfizer à s’orienter vers de nouveaux axes de recherche qui pemettraient de créer des traitements dits «thérapies ciblées». Ces dernières, contrairement à la chimiothérapie qui s’attaque directement aux cellules cancéreuses, s’attaquent aux mécanismes de prolifération des tumeurs empêchant leur développement et épargnant, ainsi, les tissus sains.
Aujourd’hui, les recherches se basent sur trois types de thérapies ciblées : les anti-angiogéniques capables de bloquer la multiplication des cellules cancéreuses et la formation des nouveaux vaisseaux sanguins nourriciers de la tumeur. Cette dernière, privée de nutriments et d’oxygène, va s’asphyxier et mourir.

L’immunothérapie est le deuxième axe de recherche, elle vise à déclencher une réaction immunitaire capable d’éliminer la tumeur sans endommager les tissus sains.
Le troisième axe est, enfin, celui relatif aux «inhibiteurs du signal de transduction» qui bloquent les signaux anormaux entraînant la croissance des cellules cancéreuses.

L’engagement des laboratoires est véhiculé à travers des actions diverses, notamment la consécration de plus de 20% de son budget de recherche et de développement dans ce domaine, la conduite de 212 études cliniques dans le monde durant l’année 2007.

Lors de cette rencontre, ont intervenu des spécialistes en cancérologie agissant dans d’illustres institutions, entre autres le Pr Ahmad Awada de l’institut Julmes-Brdet de Bruxelles, le Pr Eric Raymond de la faculté de Médecine Bichat Paris VII et le Pr Stéphane Oudard de l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris.

N.CHAHED