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La presse | Tunisie | 15/04/2006
«Plus d’une centaine de patients ont été présents aux conférences et aux consultations organisées dans la maison de la jeunesse, qui s’est transformée pour l’occasion en hôpital. De nombreux pharmaciens, médecins, responsables d’hôpitaux - ceux de Grombalia, Béni Khalled et Menzel Bouzelfa - ont participé à cette journée. Le matériel utilisé au cours des consultations a été apporté des hôpitaux Salah-Azaïez et Béni Khalled», souligne Mme Haddad, membre de l’ATR.
Cette journée a connu la participation des professeurs Habiba Drissa, chef du service de cardiologie à l’hôpital de La Rabta, Mehdi Boussoffara, de l’hôpital Aziza- Othmana, Faouzia Garra, chef du service de gynécologie à l’hôpital de La Marsa, et Sadok Gaïgi.
En Tunisie, depuis 1993, la lutte contre l’hypertension artérielle, avec les campagnes de sensibilisation auxquelles elle donne lieu, est entrée dans le programme national de prise en charge des hypertendus. «Elle a pour objectifs primordiaux la diminution du risque cardiovasculaire global, le renforcement de la prévention primaire et le dépistage précoce de l’hypertension, essentiellement chez les groupes à risque, ainsi que la simplification de l’approche clinique et de la prise en charge de l’hypertendu par un traitement adéquat et un suivi régulier», ajoute Mme Haddad.
L’hypertension artérielle constitue un problème majeur de santé publique, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. Il s’agit d’un facteur de risque important de mortalité cardiovasculaire, laquelle mortalité représente 20 à 50 % de l’ensemble des décès dans le monde, selon les pays, avec des répercussions socioéconomiques importantes. Cette journée de sensibilisation était une occasion d’aller vers le public.
«L’ambiance était favorable. Notre but essentiel est de communiquer aux gens que la prise de tension doit être systématique et que toute consultation doit comporter une prise de tension. Pour une personne normale, une pression de 14.9 représente la limite. Lors d’une première prise de tension et lorsqu’on remarque l’existence d’une tension élevée, on doit faire pendant deux ou trois mois des contrôles rapprochés afin de s’assurer qu’il s’agit vraiment d’une hypertension.
Notons qu’en Tunisie 9,8 % des gens âgés de moins de 35 ans sont hypertendus», rappelle notre interlocutrice.
Notons, en outre, qu’il existe une relation étroite entre le diabète et l’hypertension. Selon l’OMS, 30 à 50 % des diabétiques sont hypertendus, alors que la prévalence de l’hypertension artérielle dans la population générale est de 15 % seulement. L’ensemble des enquêtes épidémiologiques montrent que l’hypertension artérielle est plus fréquente chez les diabétiques que chez le reste de la population.
S. Hamrouni
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