L’environnement qui est partagé par chaque individu est un élément de taille à ne pas négliger. La Tunisie a mobilisé des moyens humains et matériels performants pour préserver le milieu naturel et gérer les ressources de façon rationnelle dans le cadre d’une politique prospective et stratégique. Ainsi, l’air pur, l’alimentation saine, la qualité du bâtiment et de l’endroit où l’on vit, en plus de la gestion optimale des déchets solides et liquides permettent à l’individu de bénéficier d’un cadre de vie acceptable qui ne contribue pas, en tout cas, à la dégradation de sa santé.

Des maladies des temps modernes

On parle désormais de la santé et de l’environnement vu les changements effectués à un rythme effréné au niveau planétaire. Si, dans notre pays, plusieurs épidémies et maladies ont été éradiquées grâce à l’effort colossal de l’Etat, dans d’autres pays et notamment en Afrique, les populations souffrent encore des impacts d’un environnement insalubre sur leur santé. En effet, le contrôle sanitaire et la prévention contre les maladies transmissibles, en plus de la sensibilisation et de la vulgarisation qui ont été développées dans toutes les régions à la faveur des actions ciblées immédiates, à court et à moyen terme, ont permis de réaliser des résultats positifs. Toutes les maladies, y compris la santé psychique, et les épidémies ont été prises en considération dans cette démarche salutaire. Les recherches sanitaires ont été axées, de leur côté, et notamment sur le contrôle et la maîtrise des impacts négatifs de la pollution sur la santé. L’objectif étant d’encourager l’utilisation des techniques et d’adopter des comportements sains pour éviter d’éventuelles maladies dues à la pollution ou à un cadre de vie insalubre.

C’est dans ce cadre que le ministère de la Santé publique (direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement) organise, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et sous le patronage du ministre de la Santé publique, les 13es journées nationales d’hygiène, et ce, les 14 et 15 novembre 2007 à Hammamet.
Au programme, des ateliers où seront présentées plusieurs communications. Le premier traitera des changements climatiques et la santé. Il sera procédé à la présentation de l’avancement de l’étude sur l’adaptation du secteur de la santé aux changements climatiques en Tunisie.

Le deuxième atelier évoquera l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé. Les conférenciers parleront de la stratégie nationale en matière de contrôle de la qualité de l’air gérée par l’Agence nationale de la protection de l’environnement. Il sera question aussi du «calcul de la charge de mobilité imputable à la pollution atmosphérique».

Les sessions de conférences s’attarderont sur les risques de l’environnement sur la santé des enfants et les indicateurs de salubrité de l’environnement pour les enfants. Une occasion pour exposer «l’initiative mondiale, les succès régionaux, clés pour le futur».

En outre, les résultats de l’enquête nationale sur la santé environnementale de l’enfant en Tunisie seront connus par les participants. Des conférences traiteront du système de monitorage de la santé environnementale des enfants, de l’amélioration des politiques de développement qui renforcent la santé.

Chokri GHARBI