Il ne faut pas perdre de vue que le secteur de la Santé n’est pas uniquement considéré comme une question d’intérêt interne, dont le premier but est d’améliorer la prise en charge des patients. Ce secteur est également une source de rayonnement vers d’autres cieux avec ce dont nous disposons comme compétences, expérience et sens du service. Il fait partie des créneaux sur lesquels nous comptons pour donner corps au programme du Président Ben Ali en vue de hisser la Tunisie vers le statut d’un Centre régional d’affaires et de services. L’exportation du savoir-faire tunisien en matière de santé est une voie féconde que nous avons à examiner sous toutes les coutures pour déployer, sous les meilleures conditions, sle talent national. De l’envoi de cadres médicaux en coopération technique jusqu’à l’accueil, dans nos cliniques, de patients étrangers, en passant par toutes les autres spécialités à équivalent exportation... tout cela représente autant d’ambassadeurs, de l'image desquels dépendront les marchés et autres perspectives.

Une attention particulière, une vigilance de tous les moments et un grand sens de l’avenir sont attendus de l’équipe du département de la Santé et des acteurs publics et privés qui l’accompagnent. Il faudrait peut-être seulement se rappeler que si des patients anglais viennent chez nous se faire soigner, c’est qu’ils en avaient assez de la baisse de la qualité de leur système de santé. Ce n’est qu’après que les arguments de prix comparés et d’agréments entrent en scène.

Manoubi AKROUT