Santé Maghreb en Tunisie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_strides

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Tunisie > Revue de presse

Revue de presse

Hospitalisation du malade : Infections nosocomiales

La presse | Tunisie | 10/05/2007

Des complications et des surcoûts, inutiles, à éviter Lors de son hospitalisation pour subir une intervention ou suivre un traitement intensif, le patient peut être exposé au risque d’une infection quelconque. En effet, toute infection que porte un malade à sa sortie de l’hôpital, et qu’il ne portait pas avant son admission, s’appelle une «infection nosocomiale». Due à des germes dont les origines sont diverses (soit le malade fait une auto-infection au cours de son séjour à l’hôpital, soit il contracte un germe transmis par le personnel, soit le germe provient d’un matériel mal ou non stérilisé), l’infection nosocomiale serait non seulement responsable d’une morbidité et d’une mortalité non négligeables, mais elle se traduirait, aussi, par un surcoût généré par la consommation médicale directement imputable à l’infection et par la prolongation de la durée de séjour du patient.

«L’infection nosocomiale se manifeste de différentes façons, explique M. K.H, un responsable de la Direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement. C’est soit une infection respiratoire, soit une infection urinaire, soit une infection de la plaie opératoire ou une infection du tube digestif. Alors que le patient est déjà affaibli, l’infection nosocomiale va entraîner des complications, ce qui va nécessiter un prolongement du séjour du malade».
Plusieurs enquêtes de prévalence ont été réalisées dans divers établissements publics et privés pour déterminer l’importance du risque des infections nosocomiales en milieu hospitalier.

En 1994, une enquête de prévalence des infections nosocomiales, conduite à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis dans onze unités fonctionnelles de soins auprès de 206 patients, montre que 29 d’entre eux ont contracté une infection nosocomiale correspondant à un taux de prévalence global de 14,1 %. Ces patients souffraient soit d’une pneumopathie, soit d’une infection de la plaie opératoire et se trouvaient, pour certains, dans un état septicémique. Cette enquête a, par ailleurs, montré que le risque de contraction de l’infection est étroitement lié à la durée du séjour, ayant tendance à augmenter avec le nombre de jours passés à l’hôpital. Estimé à 3,2 % pour les patients ayant séjourné moins de huit jours à l’hôpital, le taux de prévalence s’est élevé à 44,1% pour les malades y ayant séjourné plus de 28 jours. Il ressort, en outre, d’autres enquêtes conduites, il y a quelques années, à l’hôpital Sahloul de Sousse que les infections nosocomiales sont plus fréquentes dans le service d’urologie (4,9 %), suivi par la chirurgie générale (3,6 %), la pédiatrie (3,5 %) et la maternité (0,5%).

S’intéressant, d’autre part, au surcoût généré par la contraction d’une infection nosocomiale, une étude comparative entre la durée de séjour d’un groupe ne présentant aucune infection et celle d’un groupe infecté a montré que la contraction de l’infection a nécessité le prolongement du séjour de ces patients de neuf jours, ce qui s’est traduit par un surcoût de 336 dinars par malade infecté. Une autre étude réalisée, en 2000, à l’hôpital Farhat-Hached de Sousse, a montré, quant à elle, que l’infection nosocomiale s’élevait en moyenne à 3.245 dinars par malade surinfecté.
Enfin, une nouvelle enquête sur la prévalence de l’infection nosocomiale en milieu hospitalier vient d’être réalisée en 2005. «Les résultats de cette enquête seront annoncés prochainement, a relevé le responsable à la Direction de l’hygiène du milieu.

Il faut savoir que le ministère a mis en place une stratégie de prévention. Chaque hôpital régional dispose d’une unité de l’hygiène hospitalière. Un technicien hygiéniste effectue une tournée régulière pour inspecter l’état de propreté des chambres. Il supervise, par ailleurs, la gestion des déchets hospitaliers, la chaîne alimentaire et veille à la stérilisation du matériel. Mais l’un des axes les plus importants du programme national de l’hygiène hospitalière concerne le lavage des mains. D’ailleurs, le ministère a mis en place un programme national de lavage des mains. Une des mesures a consisté à doter chaque service dans un établissement hospitalier d’un point d’eau».

Imen HAOUARI

Plus d'articles Tunisien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

TunisieSanté Maghreb en Tunisie
Le guide de la médecine et de la santé en Tunisie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !