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La presse | Tunisie | 23/04/2007
Organisé par le service de médecine carcinologique du CHU Farhat-Hached, en collaboration avec l’Association de recherche et d’information sur le cancer du Centre tunisien et le concours de la faculté de Médecine de Sousse et du service régional des soins de santé de base, ce séminaire a réuni aussi des inspecteurs des sciences de la vie et de la terre, ainsi que des professeurs animateurs de clubs de santé relevant de la DRE de Sousse.
Contacté, le professeur Slim Ben Ahmed, chef du service de médecine carcinologique au CHU Farhat-Hached de Sousse, nous a indiqué que ce séminaire, dont l’objectif principal est la dynamisation des échanges d’expériences et d’informations dans le domaine de la prise en charge des malades ainsi que l’actualisation des connaissances dans le domaine de la cancérologie dermatologique et urologique, a comporté 12 conférences à divers thèmes dont les mélanomes malins, l’épidémiologie des cancers cutanés, les actualités thérapeutiques chirurgicales des mélanomes, les stratégies de lutte contre les cancers cutanés, l’épidémiologie des cancers de la prostate, la place de la radiothérapie dans les cancers de la prostate…
Il a indiqué aussi que le cancer est considéré actuellement comme un problème de santé publique dans de nombreux pays dont la Tunisie. Il faut donc maintenir, a-t-il poursuivi, des législations rigoureuses sur le tabac, les substances physico-cliniques dangereuses et développer l’éducation de santé dans les établissements scolaires. «D’autant plus que la création d’un observatoire national sur la prévention du risque cancéreux et des cancers professionnels est aussi à promouvoir», a-t-il conclu.
Stratégies de lutte contre les cancers cutanés
Au cours de sa conférence sur les stratégies de lutte contre les cancers cutanés, le professeur Sancho-Garnier, professeur de santé publique, enseignante à la faculté de Médecine de Montpellier et directrice du centre Epidaure de prévention des cancers à Montpellier, a indiqué que l’impact le plus rapide et le plus efficace sur les cancers cutanés peut être obtenu en améliorant la précocité du diagnostic de ces cancers. Ceci peut être favorisé en attirant l’attention du public sur les premiers symptômes et en formant à la détection les professionnels de soins primaires, notamment les médecins et les infirmiers. Cette stratégie comprend l’apprentissage de l’auto-examen pour tous, la mise en place de formation au diagnostic précoce pour les professionnels, l’information spécifique pour certaines professions (coiffeurs, esthéticiens…) qui peuvent attirer l’attention de leurs clients sur une anomalie de leur peau.
Un deuxième type de stratégie, a-t-elle poursuivi, à
mener conjointement, est celle de la communication et de l’éducation
sur les risques solaires, en particulier en direction des enfants et des jeunes.
«Seuls des programmes globaux (détection-protection), comprenant
l’ensemble des mesures citées plus haut et des moyens d’évaluation,
peuvent apporter de réelles modifications des comportements et, en conséquence,
une diminution de l’incidence de la mortalité», a-t-elle
conclu.
Actualités thérapeutiques
Au cours de sa conférence portant sur «Les actualités thérapeutiques du cancer de la prostate», le professeur Mosbah Faouzi, chef du service d’urologie au CHU Sahloul de Sousse, a indiqué que le cancer de la prostate occupe actuellement le premier rang des cancers chez l’homme. Son incidence ne cesse d’augmenter depuis la pratique du dépistage de routine dans plusieurs pays, notamment la Tunisie.
Diagnostiqué à un stade précoce limité à
la glande prostatique, le cancer est actuellement curable. La prise en charge
thérapeutique de ce cancer est basée sur la chirurgie d’exérèse
(prostatectomie radicale) ainsi que la radiothérapie conformationnelle
ou interstitielle ou rarement l’ultrason focalisé à haute
intensité.
«La prostatectomie radicale reste la technique de référence
et on a assisté ces vingt dernières années à des
améliorations des techniques chirurgicales essayant d’améliorer
non seulement les résultats carcinologiques mais aussi fonctionnels»
a-t-il conclu.
Hichem BENZARTI
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