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La presse | Tunisie | 23/04/2007
Un ajout de taille qui aura un impact positif sur le niveau des prestations médicales dispensées aux malades et permettra à l’indice des médecins spécialistes dans la région de se développer davantage en passant de 37 à 43 médecins, sachant que le nombre de cette catégorie ne dépassait pas les 13 médecins avant 1987.
Dans cette même perspective, trois services de l’hôpital se transformeront durant la prochaine période en des services ayant une vocation interrégionale qui leur permettra de couvrir les gouvernorats du Sud-Est et d’alléger la charge sur les hôpitaux de Sfax et de Sousse, qui accueillent des malades de toutes les régions du Sud tunisien.
Il s’agit, en effet, des services de cardiologie, de carcinologie et de psychiatrie. Faut-il indiquer, toutefois, que si ce dernier service est prêt à cent pour cent après avoir été réalisé dans la période écoulée avec un crédit de 700.000 dinars — et n’a donc besoin que du cadre médical et paramédical pour sa mise en exploitation —, l’on s’attend à ce que les deux autres services soient créés depuis la construction des locaux jusqu’à l’installation des équipements et des cadres médicaux nécessaires.
La vocation universitaire
S’agissant du processus de transformation progressive de l’hôpital régional de Gabès en un hôpital universitaire, cette institution a convenu avec la faculté de Médecine de Sfax, sous la tutelle du ministère de la Santé publique, de donner à cinq de ses services la vocation universitaire qui leur permettra de recevoir des résidents de cette faculté après l’ouverture de postes d’assistant au sein des services concernés. Il s’agit des services de chirurgie, de pédiatrie, de maternité, de psychiatrie et de biologie.
Ainsi, l’hôpital sera en mesure d’accueillir des médecins stagiaires dans les services indiqués avant que le processus ne soit généralisé progressivement au reste des services de l’hôpital.
Le couronnement d’un long processus
Certes, la vocation universitaire et interrégionale de l’hôpital
de Gabès est le couronnement d’une série de réalisations
et de projets qu’a connus cette institution durant la dernière
décennie. Le dernier projet est celui du service d’aide médicale
d’urgence (Samu 05) construit tout récemment dans la ceinture de
l’hôpital, moyennant un investissement de l’ordre de 765.000
dinars.
Cet acquis constitue un atout supplémentaire pour l’hôpital
de Gabès, consolidant ses performances dans les domaines de la médecine
d’urgence et d’assistance médicale dispensée aux victimes
des accidents de la route et des accidents du travail dans un gouvernorat connu
pour sa grande activité industrielle, sa position géographique
de zone de transit vers le grand Sud tunisien, la Libye et l’Algérie.
De même, l’hôpital régional de Gabès a bénéficié, au cours des dernières années, d’une vaste opération de modernisation et de mise à niveau qui a touché à presque tous ses locaux et services. D’un montant dépassant les six millions de dinars, cette grande opération a permis, entre autres, la rénovation des services d’urgence, de consultations externes et de radiologie, l’installation d’un scanner dans le cadre d’un projet présidentiel, l’acquisition d’équipements médicaux divers, la création d’un centre d’hémodialyse, la construction d’une pharmacie, le renouvellement des ascenseurs et bien d’autres interventions qui ont contribué à l’amélioration des conditions d’admission et de prise en charge des malades et la réduction des files d’attente.
Il est à noter, enfin, que l’ensemble du système médical du gouvernorat de Gabès est formé essentiellement d’un hôpital régional, de quatre hôpitaux locaux (El Hamma, Mareth, Oudhref et Matmata-Nouvelle), de 88 centres de soins et de santé de base (DSSB), d’un commissariat régional de l’Office national de la famille et de la population, d’un laboratoire régional de santé publique, d’un centre régional de transfusion sanguine, d’une école de santé et d’un Institut supérieur d’infirmiers créé l’année dernière. Ce système est complété par les importants services médicaux dispensés par l’Hôpital militaire de Gabès.
M.S. KECHAOU
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