Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Tunisie > Revue de presse
L'économiste maghrébin | Tunisie | 19/02/2021
Depuis l’instauration des mesures de prévention pour lutter contre la propagation du Covid-19, le port du masque trouve une forte réticence notamment par ceux qui doutent de son efficacité. Des études se sont penchées sur son action protectrice et également sur innocuité.
Une étude récente met en évidence un effet qui n’a pas été relevé auparavant. Le port masque réduit non seulement le risque de contamination par le virus, mais il permet au tractus respiratoire de mieux se défendre contre le virus.
C’est ce qu’ont démontré les chercheurs du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDKD/NIH), en analysant ce qui se passe à l’intérieur du masque et le système respiratoire.
Ils expliquent que la respiration normale entraîne un cycle d’absorption-désorption (phénomène inverse, par lequel les molécules adsorbées sur une surface s’en détachent, notamment sous l’action de l’élévation de la température, ou de la baisse de pression) à l’intérieur des masques faciaux.
Au cours de ce cycle, l’air sursaturé en eau est absorbé par les fibres du masque lors de l’expiration, suivi d’une évaporation lors de l’inspiration d’air ambiant sec.
Pour les masques en coton à double couche, qui ont une capacité thermique considérable, la température de l’air inspiré dépasse la température ambiante. L’augmentation effective de l’humidité relative peut dépasser 100%.
Ainsi, les scientifiques expliquent l’effet protecteur des masques notamment en coton par la forte augmentation de l’humidité de l’air inspiré.
L’épuration mucociliaire est la première ligne de défense
Cette humidité élevée favorise l’élimination mucociliaire des agents pathogènes des poumons, à la fois avant et après une infection des voies respiratoires supérieures. Sans oublier que l’épuration mucociliaire est la première ligne de défense de l’appareil respiratoire.
Ce mécanisme suggère que les masques peuvent être bénéfiques pour le porteur même après une infection des voies respiratoires supérieures, complétant la fonction classique des masques qui limitent la transmission de maladies d’une personne à personne.
Les chercheurs appellent également à rester vigilant et à garder les mêmes réflexes : « Même si de plus en plus de personnes dans tous les pays se font vacciner, nous devons tous rester vigilants. Nous devons faire notre maximum pour empêcher la propagation du coronavirus responsable de la Cociv-19. Cette recherche confirme l’importance du port du masque comme un moyen simple mais efficace de protéger ceux qui nous entourent et nous protéger nous-mêmes des infections respiratoires ».
Face à la réticence de certains, la science répond par des arguments solides. C’est à nous donc de les utiliser. Car la lutte est, semble-t-il, encore longue devant nous.
Meriem Ben Nsir
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.