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L'économiste maghrébin | Tunisie | 15/02/2021
Pour se faire vacciner, il faut s’armer d’un tout petit peu de patience… Mais avons-nous posé toutes les questions ? Certainement pas. Samir Abdelmoumen, médecin major au Samu de Tunis et membre de la cellule de lutte contre le coronavirus, revient sur le délai de vaccination. Et ce, dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com.
Samir Abdelmoumen estime que la date de la vaccination est approximative. Il précise dans ce contexte : « Nous n’avons aucune idée. Mais une chose est sûre, en attendant de recevoir le premier lot de vaccins, nous sommes en train de mettre en place les structures appropriées à la vaccination. A savoir les locaux, la formation du personnel… Et ce, dans le but d’être prêt au moment de procéder à la vaccination. »
Par ailleurs, le ministre de la Santé Faouzi Mehdi a fait savoir que la Tunisie recevrait six millions de doses. Ainsi, Samir Abdelmoumen réagit : « Pour ce qui est du nombre exact de doses de vaccin, on le saura au fur et à mesure. A mon avis, cela ne sert à rien de ramener des vaccins pour être stockés. »
Se pose alors la grande question de savoir si nous sommes en retard quant à la vaccination ? A cette interrogation, il répond : « On ne peut pas ramener un vaccin sans l’obtention de la validation de l’AMM (attestation de la mise sur le marché). Elle provient de commissions comprenant des toxicologues, des experts en épidémiologie et en infectiologie. »
Puis, il poursuit : « A mon sens, la précipitation ne sert à rien. Et le fait de retarder d’une semaine ou dix jours sera bénéfique. Car non seulement on se prépare mieux ; mais aussi on a un meilleur recul sur ce qui se passe dans le monde. »
Cela dit, un autre élément est à prendre en considération ; à savoir la conservation du vaccin. Par exemple, le vaccin de Moderna doit être conservé à -20°C et celui de Pfizer à -70°C. A la question : » Croyez-vous que nous avons les équipements nécessaires ? »
Alors M. Abdelmoumen répond : « Tout a été préparé. En effet, nous avons les centres de conservation qu’il faut. D’ailleurs, il est impossible de ramener des vaccins sans que nous ne soyons préparés ».
Nadia Dejoui
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