Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Tunisie > Revue de presse
Le Quotidien Tunisie | Tunisie | 11/04/2007
C’est une première en Tunisie. Les diplômes de mastère en homéopathie délivrés par la Faculté de Médecine Ibn Jazzar de Sousse «est une reconnaissance officielle de la thérapeutique homéopathique», affirme au Quotidien, Dr Anis Bamri, médecin homéopathe. Ce spécialiste formé en homéopathie espère que ce choix «contribuera à donner à la médecine sa vraie valeur psychosociale au-delà de sa vocation biomécanique».
Mais qu’est-ce que l’homéopathie ? Notre interlocuteur explique que « c’est une branche de thérapeutique formant, selon les pays, la «médecine alternative», «la médecine traditionnelle» ou encore la «médecine complémentaire ou parallèle». L’homéopathie comme pratique thérapeutique est en fait une discipline vieille de plus de deux siècles et est aujourd’hui de plus en plus répandue dans le monde. « La popularité de cette pratique est en fait de plus en plus alimentée par les inquiétudes des patients au sujet des effets nocifs des médecines chimiques et par son efficacité confirmée dans certains domaines où la médecine classique a montré ses limites », explique l’Homéopathe.
Le principe de cette pratique thérapeutique, repose d’après le spécialiste, sur le fait que le médecin homéopathe donne au malade une substance qui agit dans le même sens de ses autodéfenses. « Cette substance homéopathique stimule les autodéfenses de l’organisme humain pour les rendre plus efficaces et c’est pour cela qu’elle nécessite des doses faibles voire infinitésimales », précise le spécialiste. « La thérapeutique homéopathique est réactionnelle alors que la thérapeutique classique ou médecine classique se traduit le plus souvent par des gestes de ralentissement comme les médicaments anti-inflammatoires, antibiotiques, ou de substitution comme les hormones et les produits de synthèse... », ajoute-t-il.
Les médicaments homéopathiques qui sont faits à base de substances végétales ou animales n’ont pas en fait d’effets secondaires nocifs pour l’organisme. Ils peuvent cependant être prescrits avec les médicaments à bases chimiques et ce pour atténuer les effets secondaires de ces derniers.
En Tunisie, les médicaments homéopathiques sont distribués et commercialisés par le Pharmacie Centrale depuis 1990. D’après Dr Bamri, le marché des médicaments homéopathiques en Tunisie est en croissance depuis des années. « Cela témoigne de l’intérêt que porte le médecin tunisien à cette thérapeutique», indique-t-il. Il convient de signaler par ailleurs que la Tunisie compte actuellement plus de 500 médecins formés en homéopathie.
Dans le monde cette médecine alternative est déjà bien ancrée. Notre interlocuteur indique dans ce sens que la France, avec 24% du marché mondial de l’homéopathie, se classe au premier rang des pays utilisateurs de médicaments homéopathiques : « ils sont de plus en plus nombreux à choisir ces médicaments, avec un taux avoisinant les 40%. De même 74% des patients se déclarent « enclins à se soigner par homéopathie si leur médecin en prescrivait. 5000 médecins ont régulièrement recours à l’homéopathie et 25000 en prescrivent occasionnellement ».
H. Ghédiri
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.