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Le Quotidien Tunisie | Tunisie | 20/03/2007
Au cours d’une conférence de presse tenue, hier, dans un hôtel de la capitale le professeur Ali Ben Khedher, chef du service pneumologie à l’hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana, a exposé les grandes lignes du code de conduite à adopter par les personnes atteintes par cette maladie.
«Le coût d’un asthme contrôlé est nettement inférieur au coût d’un asthme non contrôlé», a expliqué le conférencier. En effet, les chiffres confirment cette approche. Une étude a démontré qu’un asthme contrôlé coûte en Tunisie 476 dinars par an tandis qu’un asthme non contrôlé coûte 2120 dinars par an. Paradoxalement, 80% des maladies non maîtrisées consomment 20% des dépenses tandis que 20% des maladies asthmatiques non contrôlées consomment 80% des dépenses.
Cette situation appelle toutes les parties concernées à mettre
à exécution une stratégie découlant d’une
enquête réalisée dernièrement à l’échelle
mondiale par le laboratoire GSK et qui a touché 2803 asthmatiques dans
7 pays.
Il s’agit de la première enquête mondiale du genre dans la
mesure où l’échantillon comporte des personnes non contrôlées
initialement. L’enquête a permis de démontrer que le contrôle
total de l’asthme constitue un objectif atteignable. Le contrôle
est défini comme étant l’absence de symptômes d’asthme
diurne ou nocturne avec une fonction pulmonaire normale.
Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de comprendre la maladie. Le déclenchement d’une crise asthmatique est provoqué par une diminution du calibre des bronches et un état inflammatoire de la muqueuse. Pour traiter la maladie à titre prophylactique, il faut administrer aux patients des médicaments anti-inflammatoires de longue action et des bronchodilatants. Tout le reste n’est qu’un complément. Le conférencier a toutefois affirmé que les 220 spécialistes en pneumologie ne sont pas en mesure de prendre en charge les 500.000 asthmatiques.
Il estime que les 2028 unités de soins de base ont un grand rôle à jouer à ce propos d’autant plus que cette maladie sera désormais prise en charge par la Caisse Nationale d’Assurance-maladie (CNAM).
Lotfi TOUATI
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