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La presse | Tunisie | 08/03/2006
La chirurgie orthopédique, traumatologique et plastique, les
nouvelles techniques dans l’utilisation des implants et des ancillaires,
et les principes fondamentaux de la prothèse prouvent que la Tunisie,
dans le domaine de la chirurgie, a fait des avancées dignes d’être
saluées.
Le 1er congrès d’orthopédie et de traumatologie du Cap Bon
a eu lieu les 4 et 5 mars à Yasmine-Hammamet grâce à l’initiative
du professeur agrégé M. Tebib, chef du service orthopédique
du CHU Nabeul.
En avant-propos de son discours inaugural, le Pr Tebib a présenté
l’historique de la région sur le plan santé, caractérisée
par un nombre croissant d’accidents de la circulation, vu son caractère
particulier de grand pôle touristique.
Nommé en 1987 à l’hôpital Tlatli à Nabeul,
il a travaillé au sein du service de chirurgie sans infrastructure ni
équipements propres à l’orthopédie traumatologique.
«Très vite, nous avons été marqués par la
demande sans cesse croissante en prestations dans la spécialité.
C’est ainsi que nous sommes parvenus à créer avec les moyens
du bord juste un noyau de service avec une petite équipe. Ensuite, nous
avons sensibilisé les autorités régionales et le ministère
de tutelle à la conception puis à la réalisation d’un
service d’orthopédie au sein du nouvel hôpital, dont la construction
était prévue depuis longtemps».
C’est en 2000 que l’hôpital est devenu opérationnel.
«Aujourd’hui précise le Pr Tebib, notre service assure les
besoins de la population du Cap Bon dans 95% des cas de ses demandes, surtout
en traumatologie, où nous avoisinons les 4.000 hospitalisations par an
avec environ 4.000 actes opératoires par an toutes pathologies confondues.
Ce qui est prodigieux !»
Pour le Pr Tebib, le rôle du chirurgien orthopédiste ne peut s’exercer
dans toute sa plénitude qu’au sein d’une équipe multidisciplinaire.
«C’est pourquoi nous allons faire le point sur les difficultés
inhérentes à l’absence de certaines structures ou à
leur incapacité à suivre le rythme. Il s’agit en l’occurrence
des urgences, de la radiologie, la réanimation, la rééducation
fonctionnelle et la carcinologie osseuse».
Les travaux du congrès ont démarré tout de suite après
avec les différents thèmes traités, tels les traumatismes
complexes de la main, le traitement chirurgical des déchirures de la
coiffe des rotateurs, les prothèses d’épaule ou uni-compartimentales
du genou et de leurs variétés, des facteurs favorisant la pseudarthrose
aseptique ou celle des os longs, enfin de toutes les pathologies liées
à l’évolution de cette maladie et de l’ensemble de
ses manifestations.
Ce congrès a réuni un aréopage de plus de 200 chirurgiens
parmi les plus brillants dans cette spécialité, ainsi que d’éminents
professeurs venus de France notamment. Pour le Pr Tebib, le congrès est
une réussite, d’autant qu’il a permis aux chirurgiens de
l’actuelle génération de comparer et de confronter leurs
expériences avec celles des orthopédistes confirmés et
des anciens, les maîtres, tels les professeurs Darghouth, Ben Ghachem,
Braham, Moula.
«Je me dois de mettre en exergue l’excellent niveau d’enseignement
et de formation continue, ce qui nous a placés au top de la spécialité
dans le pays», devait rajouter le Pr Tebib.
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