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La presse | Tunisie | 26/02/2019
Alors que la signature des conventions sectorielles régissant les relations contractuelles entre la Cnam et les praticiens de libre-pratique ne dépasse pas une seule année, jour pour jour, les Tunisiens, de plus en plus attentifs à la chose publique, se demandent s’il ne s’agit pas d’une sorte de clause de ‘’non confiance’’ entre les partenaires de l’accord.
Une prolongation d’une seule année des conventions sectorielles régissant les relations contractuelles entre la Cnam, le syndicat tunisien des médecins de libre pratique, le syndicat national des médecins dentistes de libre pratique, le syndicat national des biologistes de libre pratique et le syndicat des pharmaciens d’officine vient d’être signée il y a quelques jours au siège du ministère des Affaires sociales.
Clause de ‘’non confiance’’ ?
Certes, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, avait affirmé que cette signature représentait un exemple de la nature du partenariat entre la Cnam et les praticiens de libre pratique, mais les Tunisiens, de plus en plus attentifs à la chose publique se demandent si cette signature qui cantonne la prolongation à une seule et unique année ne serait pas une sorte de clause de ‘’non confiance’’ entre les partenaires de l’accord.
Pour en avoir le cœur net, La Presse a contacté Dr Mustapha Laâroussi, président du syndicat des pharmaciens d’officine, qui nous a affirmé que la question était plus complexe que le principe de confiance : ‘’Cette année a acquis un statut transitoire en accord entre toutes les parties concernées. Nous nous sommes mis d’accord pour que le ministère des Affaires sociales la consacre à la réalisation d’une évaluation exhaustive de la structure de l’assurance maladie, au niveau de ses trois systèmes de soins et de ses relations contractuelles. Evidemment, cette évaluation se poursuivra avec la participation de tous les prestataires des services de santé. De plus, cette année verra la mise en place de la carte vitale et sera finalement clôturée par l’adoption des recommandations qui émergeront de l’évaluation.’’
Selon Dr. Laâroussi, tous les syndicats des praticiens de libre-pratique ont déployé des efforts pour adopter cette prolongation dans le seul but de protéger l’intérêt de l’assuré social, y compris en matière d’amélioration des services qu’il est en droit d’attendre du système de la santé.
‘’C’est pour cela que nous avons accepté que les délais de payement passent de 7 jours à 14 jours et enfin à 80 jours. C’est une preuve de la bonne volonté des praticiens de libre-pratique et nous comptons sur les promesses des officiels de retourner au plus vite au délai des 7 jours’’, ajoute-t-il.
Rappelons que, selon Kamel Maddouri, DG de la Sécurité sociale au sein du ministère des Affaires sociales, cet accord porte sur une période transitoire d’une année, valable jusqu’au 21 janvier 2020 et stipule que les parties contractantes sont tenues de poursuivre les négociations et les consultations en vue de parvenir à un accord final valable pour six années.
Une nouvelle convention sera à l’étude à partir de juillet 2019 et une évaluation à mi-parcours sur le respect des dates butoirs sera effectuée en août 2019 car, de l’avis de tous, l’accord demeurera transitoire jusqu’à la fin de l’approfondissement de la réflexion.
Auteur : Sarrah O. BAKRY
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