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La presse | Tunisie | 27/02/2019
C’est une nouvelle reconnaissance internationale que vient de recevoir notre système universel de santé, cette fois de la part du prestigieux Bloomberg Healthiest Country Index 2019 qui place la Tunisie au “Top 2” de l’Afrique. Une reconnaissance amplement méritée par un effort et une quasi conviction nationale qui se poursuivent depuis l’Indépendance.
C’est à la loupe que le monde ne cesse d’observer la Tunisie, curieux de son étonnante aptitude à déjouer les aléas du destin grâce à ce que feu Bourguiba appelait « la matière grise ».
D’innombrables observateurs qui ne sont impressionnés que par les faits et les chiffres, comme vient d’en attester le « Bloomberg Healthiest Country Index 2019 » qui s’est longuement arrêté devant les données objectives sur les soins, l’hygiène de vie, le taux de mortalité, les habitudes alimentaires, la qualité des soins primaires et préventifs… avant de conclure que la Tunisie a amplement mérité sa place de deuxième meilleur système de santé en Afrique.
Qualité des médecins, du personnel, de l’équipement, des coûts…
En vérité, l’étude de Bloomberg vient d’être publiée, révélant la liste des pays les plus « sains » et les plus « malsains » du monde en se basant sur une série de données comme les soins, l’hygiène de vie, le taux de mortalité à la naissance ou les habitudes alimentaires. Selon ce classement, ce sont les Espagnols qui ont la meilleure santé du monde, suivis des Italiens ; et l’explication résiderait dans le régime alimentaire méditerranéen, avec la consommation traditionnelle d’huile d’olive extravierge et des noix.
Et c’est ainsi que, sur la base de facteurs tels que l’espérance de vie, l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans les 169 pays que compte la liste de l’étude, on découvre sans surprise que l’Afrique est le mauvais élève par excellence car sur les 30 pays où sévit la mauvaise santé, pas moins de 27 se trouvent sur le continent africain.
Deux exceptions se démarquent pourtant dans le tableau noir du secteur de la santé en Afrique : l’Afrique du Sud et la Tunisie, qui la suit de près. Avec un score de 59, la Tunisie est ainsi parvenue à se hisser si haut grâce à ce que l’étude décrit comme « la qualité globale du système de santé, des professionnels de la santé, de l’équipement, du personnel, des médecins, des coûts de la santé… »
Une reconnaissance qui montre le long travail de patience de tous les intervenants de la santé, chapeautés par le gouvernement, pendant des décennies; là où le résultat culmine par des indicateurs de santé avec une espérance de vie à la naissance d’environ 74 ans en moyenne et où l’économie diversifiée et le niveau de vie ont produit un système de santé crédible. Dans le secteur public, les Tunisiens ont un accès quasi-universel aux soins de santé de base et la plupart des meilleurs spécialistes du secteur public travaillent dans les centres hospitaliers universitaires associés aux universités des grandes villes.
Après toutes ces décennies d’efforts, le système de santé tunisien est devenu l’un des plus développés en Afrique, avec des normes médicales équivalentes à celles de l’Europe. L’espérance de vie totale de la population a continuellement augmenté, passant de 47,1 ans au cours des années 1960 à 75, 78 ans en 2008, ce qui place la Tunisie au 72e rang mondial. Dans le même temps, de nombreuses maladies transmissibles, telles que le paludisme, la schistosomiase et le choléra, ont été éradiquées.
Néanmoins, il existe encore de nombreux problèmes de santé dans le pays et il est vrai que de plus en plus de médecins quittent la Tunisie (630 médecins en 2018, 914 en 2019 et 2.700 en 2022) mais l’effort se poursuit inlassablement, notamment par le biais du plan 2016-2020 du ministère de la Santé élaboré sur la base des recommandations de la conférence nationale sur la santé, en 5 points :
Auteur : Sarrah O. BAKRY
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