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La presse | Tunisie | 08/01/2019
Le ministre de la Santé, Abderaouf Cherif, s'est engagé, hier, à régler à 95% le problème de la pénurie de médicaments avant fin février prochain. S'exprimant lors d'une séance plénière tenue à l'ARP, le ministre a indiqué, en réponse à une question posée par le député Imed Daïmi sur la pénurie de médicaments et la corruption dans le secteur, que deux prêts ont été accordés à la Pharmacie centrale afin de régler son déficit budgétaire.
Ce déficit était un vrai obstacle devant la procuration de médicaments, a-t-il expliqué, ajoutant que la Pharmacie centrale dispose actuellement d'un stock stratégique qui couvre les 4 prochains mois.
Selon lui, le problème lié à la pénurie de médicaments ne se posera plus en 2019, appelant les citoyens à ne plus se procurer des médicaments en quantités importantes, citant, à cet égard, ceux traitant les maladies chroniques.
Pour ce qui est de la corruption, Cherif a indiqué que plusieurs dossiers ont été remis à la justice, soulignant qu'il n'est pas en mesure de donner plus de précisions sur le sujet en raison de la confidentialité de l'enquête.
Réagissant à une question posée par le député Noamane Ich sur l'existence de suspicion de corruption dans le secteur de l'industrialisation de médicaments en Tunisie, il a fait savoir que la fabrication de tout médicament est soumise à l'autorisation préalable du ministère.
Néanmoins, il a fait observer que des dépassements liés à la fabrication de médicaments ont été enregistrés, ajoutant qu'un programme de lutte contre ce type de dépassement sera lancé d'ici 4 mois.
Pour ce qui est de la pénurie des médecins spécialistes dans les régions intérieures et sa répercussion sur les prestations sanitaires, le ministre a indiqué que 320 spécialistes ont quitté le secteur public en 2018.
Et d'ajouter que 200 autres ont formulé une demande de démission et qu'il est parvenu à convaincre 90% d'entre eux de revenir sur leur décision.
Il a fait savoir que son département a entamé l'organisation de sessions de formation à l'intention de médecins spécialistes pour travailler dans les régions et que 120 médecins seront issus de la nouvelle promotion.
Concernant le rapport de la Cour des comptes qualifié d'« alarmant » par le député Yassine Ayari, le ministre a estimé que le contenu de ce rapport manque de précision et qu'il a été élaboré au moment où un agent de santé a falsifié certains documents en rapport avec les traitements du cancer pour recevoir des sommes d'argent énormes de la Cnam, ce qui a eu un impact négatif sur le rapport.
Le ministère, a-t-il dit, a pris des mesures afin de rendre plus transparentes et rigoureuses les opérations et les procédures administratives de la Cnam.
S'agissant de la dégradation de la qualité des prestations de l'Office national de la famille et de la population, Cherif a assuré que cet établissement reprendra son activité ordinaire malgré les difficultés existantes, d'autant que les pilules de contraception sont désormais disponibles en quantités suffisantes.
En réponse à l'intervention du député Mohamed Hamdi sur le projet de construction de l'hôpital régional de Makther (gouvernorat de Siliana) qui traîne depuis des années, le ministre a fait savoir qu'un terrain a déjà été consacré à ce projet et que le démarrage des travaux est prévu au cours de cette année.
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